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Oran

Des marches dans tous les sens

Les marcheurs ont été relativement nombreux à tenter le test de vendredi pour lequel ils se sont donné rendez-vous auparavant.

Les habitants d’El Bahia, intellectuels,
syndicalistes, militants de plusieurs partis aux idéaux hétéroclites et divergents, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, étudiants, employés et chômeurs ont, tout en célébrant à leur manière le 65e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, signé, hier, le 37e acte du Mouvement populaire déclenché le 22 février. Ils ont, pour ainsi dire, été relativement nombreux les marcheurs qui ont, pour une autre fois, eu à subir le test de vendredi pour lequel ils se sont, donné rendez-vous et se sont préparés des journées auparavant pour sortir dans la rue, en marchant pour maintenir le cap qu’ils ont décidé dès le 22 février, celui d’aller droit au changement. Dans leur longue procession qu’ils ont lancée à partir de la très symbolique place du
1er Novembre, les marcheurs n’ont pas transigé en réitérant, une fois de plus, la nécessité de passer au changement dans toutes ses dimensions. Là est l’essentiel de la rencontre pacifique, d’hier, marquant les festivités célébrant un repère incontournable de l’histoire contemporaine de l’Algérie, la journée du 1er novembre. D’ailleurs, l’ensemble des marcheurs a été unanime à faire de cette journée un point de départ vers des jours meilleurs et de meilleurs horizons, en poursuivant la revendication populaire, jusqu’à la sortie heureuse qui marque, ces derniers mois, le pays. Le week-end oranais a, dans son ensemble, été riche en événements marqués par l’intensité de l’actualité. Jeudi après-midi, les partisans du vote sont sortis dans la rue et ont pris d’assaut la place d’Armes, repère où ils ont affiché leurs positions estimant que «le vote du 12 décembre constitue la seule voie salutaire pouvant mettre à plat le marasme marquant la scène nationale, politique, économique, culturel», estiment les marcheurs. Ils ont été longuement chahutés, par les anti-présidentielle, sortis eux aussi, dans la rue ayant occupé une part dans la
somptueuse place du
1er Novembre 1954. Les deux camps ont, chacun d’eux, scandé leurs propres slogans, sans verser dans l’amalgame ni dans l’invective ni encore moins la diabolisation des uns contre les autres. Chacun a mené son mouvement dans un pacifisme exemplaire, quoique les partisans de l’èlection ont eu droit à une couverture médiatique assumée par la télévision publique. La nuit tombée, le ton a été donné à la célébration officielle, toujours dans la somptueuse place du 1er Novembre. Les marcheurs du Hirak n’ont, depuis l’après-midi, pas levé leur bivouac attendant de pied ferme l’arrivée des officiels. Chose faite. Ces derniers ont eu droit à tous les noms d’oiseaux dés qu’ils ont mis les pieds dans le somptueux théâtre régional Abdelkader Alloula, lieu abritant les festivités rentrant dans le cadre de la célébration de la nuit précédant la journée d’hier.

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