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Message de Boukadoum à l’occasion de la Journée de l’Afrique

«Des agendas étrangers nourrissent le chaos en Libye»

Au vu et au su de la communauté internationale, il y a un afflux des armes en Libye « en flagrante violation des résolutions internationales », a dénoncé le MAE.

Clair, net et précis. Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, ne se fait pas de doute sur la grave situation qui règne en Libye voisine. Dans un message adressé à l'occasion de la Journée de l'Afrique, (25 mai), qui coïncide avec le 57e anniversaire de la création de l'Union africaine (UA), le chef de la diplomatie a exprimé «la profonde préoccupation» de l'Algérie face aux graves développements de la situation en Libye ces dernières semaines. Pour Boukadoum, ces développements confirment «l'opposition des agendas régionaux et internationaux qui semblent ne s'accorder que sur le maintien de la Libye en situation de chaos et en théâtre de guerres par procuration et de règlements de comptes au détriment du sang des enfants du peuple libyen frère».
Au vu et au su de la communauté internationale, il y a un afflux des armes en Libye «en flagrante violation des résolutions internationales», a-t-il dénoncé soulignant que cet afflux a gravement attisé la guerre civile et favorisé «l'armement des groupes terroristes, qui menacent désormais la sécurité de la région et entravent le processus d'un règlement politique». Ce n'est pas la première fois que l'Algérie tire la sonnette d'alarme sur ces dérapages en Libye voisine qui menacent non seulement la sécurité régionale, mais également celle de la rive sud de l'Europe. Profondément attachée au règlement politique de crises, l'Algérie a dans le cadre de la coordination et de la concertation avec toutes les parties libyennes, les pays voisins, l'UA et l'ONU, réaffirmé sa disposition « à abriter le dialogue libyen et son insistance sur le rôle central que doivent jouer les pays du voisinage ainsi que l'UA dans le processus onusien pour le règlement de la crise libyenne».
Le ministre des Affaires étrangères a souligné, en outre, que l'Algérie oeuvrait «au soutien» des efforts en faveur du rétablissement de la sécurité et de la stabilité au Mali, à travers la mise en oeuvre des clauses de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, en tant que cadre optimal pour le rétablissement de la stabilité et de la sécurité dans ce pays frère. Dans le sillage de son espace géographique direct, l'Algérie regrette «la non-concrétisation de la dynamique escomptée dans le dossier du Sahara occidental, qui n'a toujours pas trouvé un règlement», a poursuivi M. Boukadoum. D'autre part, le ministre des Affaires étrangères a relevé que la pandémie du Covid-19 a asséné à la communauté internationale au moins trois leçons qu'elle doit désormais méditer dans toute démarche future. Cette crise a d'abord redonné à l'Etat son rôle central dans la protection des vies de ses citoyens et des moyens de leur subsistance. Ensuite, la crise a révélé l'impératif de consolider les capacités nationales en matière de soins de santé, de protection sociale et de prise en charge des catégories vulnérables. Enfin, elle a démontré «l'impossibilité de faire face à cette situation sans une étroite coopération et solidarité internationales». Cette pandémie qui ne connaît pas de frontières est une sonnette d'alarme qui a permis de prendre conscience de la véritable réalité que «nous devons appréhender avec sagesse, sérénité et clairvoyance», a noté Boukadoum.
à ce propos, le ministre des Affaires étrangères a rappelé la décision du président de la République portant création de l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (Aldec) pour impulser une dynamique avec les pays africains.

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