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Déjà 11 postulants

Le candidat à la présidentielle doit présenter une liste comportant 50.000 signatures individuelles au moins.

Quelque 11 prétendants à la candidature pour l’élection présidentielle du 12 décembre prochain ont retiré les formulaires de souscription de signatures individuelles, a indiqué le chargé de communication au niveau de l’Autorité nationale indépendante des élections, Ali Draâ. Selon la même source «parmi ces postulants à la candidature pour la présidentielle du
12 décembre, figurent des représentants de partis et des indépendants». Entre
autres potentiels candidats, l’on connaît déjà une personnalité politique, laquelle n’est pas à son premier coup d’essai pour devenir président de la République, il s’agit de Ali Benflis, ancien chef du gouvernement, président du parti Talaie El Hourriyet. Ce dernier a émis un communiqué sur son «intention de constituer un dossier de candidature pour l’élection».
Par ailleurs, les noms de quelques autres postulants ont été également divulgués. On citera ; Abd Eraouf Aib, Mohamed Lamine Hajaj, Saïd Grine, Rachid Benzaim, Ali Bourehla, Messaoud Bakir, Malouka ainsi que Hamid Touahiri.
Ali Draâ a, en outre, révélé que l’opération du retrait des formulaires se poursuit dans «de bonnes conditions». Il a également relevé dans ce sens, que seulement un seul postulant s’est vu refuser de retirer le formulaire, et pour cause, il n’est détenteur d’aucun diplôme supérieur. Rappelons que la nouvelle loi organique relative au régime électoral stipule que le candidat à la présidentielle doit présenter une liste comportant 50 000 signatures individuelles au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1 200.
Le candidat à la présidence de la République doit déposer une demande d’enregistrement auprès du président de cette autorité, selon cette nouvelle loi exigeant du candidat de joindre à son dossier de candidature, qui doit être déposé par lui-même auprès de l’instance, plusieurs documents dont un diplôme universitaire ou un diplôme équivalent et un certificat de nationalité algérienne d’origine.
L’Autorité nationale indépendante des élections a pour mission d’organiser, de surveiller le processus électoral et de superviser toutes ses étapes, depuis la convocation du corps électoral jusqu’à l’annonce des résultats préliminaires». L’Autorité indépendante a la charge de préparer les élections, de les organiser, de les gérer et de les superviser et ce, dès le début de l’opération d’inscription sur les listes électorales et leur révision ainsi que les actions de préparation de l’opération électorale, des opérations de vote, de dépouillement et se prononcent sur le contentieux électoral jusqu’à l’annonce des résultats provisoires.
Composée de 50 membres, cette instance présidée par l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi, est chargée de réceptionner les dossiers de candidatures pour l’élection du président de la République et d’y statuer. Pour rappel, le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, avait convoqué, dimanche dernier, le corps électoral pour l’élection du président de la République, prévue le
12 décembre.
Dans le même registre, l’opération de révision exceptionnelle des listes électorales, est prévue pour demain. Elle se poursuivra jusqu’au 6 octobre, a indiqué jeudi un communiqué de l’Autorité nationale indépendante des élections. «Suite à la signature du décret présidentiel fixant la date de la convocation du corps électoral pour l’élection du président de la République le 12 décembre 2019, l’Autorité nationale indépendante des élections informe l’ensemble des citoyennes et citoyens que la période de révision exceptionnelle des listes électorales est de 15 jours à partir du 22 septembre jusqu’au 6 octobre 2019 et ce, conformément à l’article 14 de la loi organique N°16-10 du 25 août 2016, modifiée et complétée», a fait savoir cette même instance dans un communiqué.

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