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La direction du FLN jubile

Cure de jouvence pour le vieux parti

Baâdji n’omet pas non plus de remercier le président de la République pour «ses engagements et ses positions».

C'est un FLN prudent et attentif aux évolutions de la scène politique nationale qui prend la direction de la chambre basse du Parlement. À l'issue d'une conférence de presse sanctionnant les résultats provisoires des législatives, le secrétaire général de l'ex-parti unique, a commenté l'ascension politico-électorale de son parti au sortir de ces élections, somme toute, mémorables. Pour le premier responsable du FLN, «ceux qui ont misé sur la disparition du parti doivent revoir leurs copies». Abou El Fadl Baâdji est allé jusqu'à placer sa formation dans une posture de victime. «Nous avons été lésés dans nos droits... à Batna et ailleurs... Nos candidats ont été dépossédés de leurs voix... Nous en avons les preuves et nous allons les remettre à Monsieur le président», s'insurgera-t-il. et de lancer un pavé dans la mare, «certains courants politiques au sein du pouvoir ont tenté de nous mettre hors circuit... mais ils n'ont pas réussi», dira-t-il, avant de rectifier et préciser «ils ne le font pas sur orientation du pouvoir, «hacha». Ce sont des individus isolés et identifiés», martèlera-t-il, avant d'ajouter que «des écarts et des dépassements ont jalonné le déroulement des élections., sans trop influer sur le bon fonctionnement de manière générale». Répondant aux questions des journalistes, le SG du FLN fera preuve d'une certaine prudence qui s'apparente beaucoup plus à une méfiance politique, quant aux soubresauts conjoncturels prévisibles. Aucune alliance politique ou parlementaire n'est envisagée pour le moment. «Le FLN écarte toute perspective de tractations ou de négociations avec les autres partis politiques présents au sein du Parlement, avant les résultats définitifs du Conseil constitutionnel», dirat-il. Et de saluer, au passage «les efforts de l'Autorité nationale des élections, et l'abnégation de son président pour le bon déroulement des élections». Baâdji n'omet pas non plus de remercier le président de la République pour «ses engagements et ses positions pour la sauvegarde de l'Algérie». Répondant aux détracteurs du FLN, il dira en substance: «Nous sommes un parti à trois chiffres... Nous avons obtenu 105 sièges», a martelé le secrétaire général du FLN. Abou El Fadl Baâdji rétorquant à une question au sujet de ceux qui demandaient la remise au musée du parti, estimera que «la voix du peuple a tranché aux adversaires du parti, et à ses ennemis de l'extérieur. Allez voir nos candidats à Tizi Ouzou et à Béjaïa, à Khenchela et à Djelfa chez les Ouled Naïl, à Oran et à Tlemcen», lancera-t-il. En hommage aux candidats «floués» à Batna, le patron du FLN a décidé de baptiser le groupe parlementaire du nom des «Aurès». Pour l'orateur «le parti a procédé à son renouveau à l'issue de ces élections. 98% des jeunes candidats qui se sont présentés, sont des novices qui n'ont jamais été au Parlement. Le parti s'est renouvelé et s'est prolongé à l'issue de ces élections... J'ai toujours cru en cette victoire et en la capacité de nos militants à surmonter ces épreuves... Le peuple algérien ne hait pas le FLN, mais plutôt ceux qui ont nui au FLN», dira-t-il à une question de L'Expression relative aux messages à décrypter et les enseignements à tirer du faible taux de participation à l'issue de ces législatives et le rôle du FLN en tant que première force politique au sein du Parlement, Baâdji motivera cette situation par l'impact socio-économique de Covid-19. «C'est une situation mondiale, qui n'est pas singulière à l'Algérie... Les gens ont subi de plein fouet les conséquences de cette crise...Mais aujourd'hui, le FLN s'engage avec ses cadres, ses compétences et ses parlementaires à apporter les solutions et les réponses aux problèmes des Algériens». Au sujet des querelles politico-électorales, le SG du FLN se dit prêt à dépasser ces «futilités», pour «aller à un rassemblement des forces vives de la nation, à travers l'implication de l'ensemble des courants politiques disposés à travailler main dans la main pour sortir le pays de la crise».

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