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Béjaïa

Comme un coup d’épée dans l’eau

Durcir des mesures qui n’ont jamais été appliquées correctement n’est d’aucune utilité si ce n’est celle d’exister sur le papier.

La population de Béjaïa souhaite un déconfinement total avec l'obligation du respect des gestes barrières. Tel que mené jusque-là, le confinement partiel n'est d'aucune utilité car il est perçu beaucoup plus comme un couvre-feu qu'une mesure de lutte contre le coronavirus. Ce sont là les réactions de nombreux citoyens de la capitale des Hammadites, interrogés sur les nouvelles mesures au titre du durcissement du confinement partiel. «De quel durcissement parlez-vous», répond une dame qui faisait la chaîne le jeudi matin devant l'agence BDL au centre-ville de Béjaïa. Autour d'elle de nombreux clients attendaient leur tour la bavette à la main. En face, deux policiers qui portaient eux aussi des bavettes, mais juste en couvrant la bouche. « Si ce n'est l'agent de la banque qui exigeait le port de la bavette pour toute prestation, personne ne la porterait», commente ce jeune avec une certaine lassitude devant les comportements des uns et des autres, qui ne sont pas de «nature à faire barrière à la propagation du virus», dit-il. Réagissant à la discussion, un autre client ira jusqu'à nier « l'existence de ce virus». La seule mesure appliquée jusque-là dans le cadre de la lutte contre le coronavirus reste celle des rassemblements ou les regroupements et la encore, lorsqu'ils sont visibles, fait remarquer un autre citoyen, qui va jusqu'à parler de « faux semblant de lutte contre un virus aussi dangereux». Ameur regrette la politique des pouvoirs publics en la matière. Qualifiée d'approximative, à la limite de la «poudre aux yeux», ce jeune, qui gère le parking a proximité de l'agence BDL, accuse directement les autorités qui n'appliquent pas la réglementation en matière de lutte contre la pandémie. La tergiversation autour du port de la bavette est à elle seule suffisante pour illustrer cette politique très «légère». «C'est comme l'histoire de la ceinture de sécurité», rappelle Hamid. Pour la rendre comme aujourd'hui un geste automatique, il aura fallu batailler et c'est ce qui manque le plus de nos jours face à la pandémie du
Covid-19.

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