Comme chaque vendredi...

La marche d’hier dans la ville de Tizi Ouzou a également drainé une foule constituée de différentes catégories de la société et de toutes les tranches d’âge ainsi que des deux sexes. Le rassemblement des marcheurs a eu lieu, d’abord et comme chaque vendredi et chaque mardi (pour les étudiants), devant le portail du campus de Hasnaoua de l’université Mouloud-Mammeri. La manifestation s’est alors ébranlée, dans le climat festif habituel, jusqu’au centre-ville de Tizi Ouzou en passant par le boulevard Lamali Ahmed.
Après quoi, les marcheurs ont parcouru la rue Larbi Ben M’hidi pour terminer leur périple devant le carrefour Matoub-Lounès, situé à l’entrée Ouest de la ville. Les manifestants d’hier ont dédié particulièrement leur marche aux détenus incarcérés à la prison d’El Harrach pour avoir brandi le drapeau amazigh lors des marches d’Alger en juin dernier.
Un appel avait été lancé d’ailleurs, la veille, pour venir en masse, hier, afin d’exiger la libération des porteurs de drapeaux amazighs dont la période de détention a dépassé les 100 jours.
Les autres slogans habituels scandés, hier, sont ceux qui sont inhérents au changement de système, à l’instauration d’une nouvelle République démocratique et libre, à une période de transition avant la tenue de l’élection présidentielle, à la libération du moudjahid Lakhdar Bouregaâ et du chef du parti UDS, Karim Tabbou…