{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Oran

«Colère, union et solidarité»

«Nous marchons, nous marchons jusqu’au recouvrement du changement». «Résistons, résistons, le régime nous refusons ». «Étudiants, étudiants, nous sommes l’avenir de ce pays». «Fidèles, fidèles au sang des martyrs». «Etudiants en colère, « la bande nous refusons». Tels ont été les principaux slogans scandés par plusieurs dizaines d’étudiants sortis, hier, dans la rue. Sillonnant les artères principales de la ville, des étudiants venus de toutes les universités et instituts de l’est et de l’ouest d’Oran ont été catégoriques en rejetant d’abord toutes les offres du pouvoir tout en réitérant leur attachement au mouvement né le 22 février de l’année en cours.
Ils ne sont donc pas près de décolérer de sitôt tant que la situation politique qui prévaut dans le pays est, pour eux, marquée par une confusion totale, d’où la nécessité de poursuivre « notre combat pacifique», dira un étudiant arborant le drapeau national et scandant à gorge déployée affirmant que «le changement est imminent». «Ce n’est qu’une petite question de temps», a-t-il expliqué ajoutant que «les tenants du système finiront par comprendre le véritable sens de notre mouvement». «Ils (tenants du pouvoir, Nldr) céderont», a-t-il affirmé d’un ton teinté d’ambition, tout en répondant laconiquement à nos questions, de façon précise et très souvent liées à l’avenir du Mouvement populaire à la lumière des grands événements qui continuent à marquer l’actualité nationale.
Il est clair que les marcheurs du vendredi ou encore ceux de mardi marquent leurs sorties et leurs actions de rue tout en inscrivant leur mouvement dans la durée. «Rien ne nous presse », dira une étudiante ajoutant que «se trompent ceux qui croient à l’essoufflement de notre mouvement». Ceci dit, les marches des étudiants ne sont pas un simple point de vue ni encore moins une action décidée suite à un simple coup d’humeur. «Notre mouvement est d’essence populaire qui tire sa mobilisation dans des entrailles d’une population vorace et avide des libertés». Raison pour laquelle, explique un étudiant, que «ce mouvement connaît de jour en jour des adhésions populaires en masse plus de 7 mois après son déclenchement». «Nous n’arrêterons pas, nous sommes mobilisés pour en finir une bonne fois pour toutes avec le système et ceux qui lui tendant la perche croyant qu’il va se régénérer», a-t-il fini par dire d’un ton acerbe sans omettre toutefois de lâcher un petit sourire qui est, cependant, la substance importante d’un tel mouvement mené avec un pacifisme sidérant ébahissant les chancelleries et les habitants des grandes capitales du monde. Pour plus d’un étudiant, le pacifisme est une «arme redoutable qu’aucune force ne peut altérer». En somme, les étudiants, sortis dans la rue, hier, ne comptent pas rallier de sitôt le campus tant que le changement tant revendiqué n’est, pour eux, pas encore arrivé. Le rendez-vous est pris pour la journée d’après-demain à l’occasion de la marche hebdomadaire de vendredi. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours