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Election Présidentielle / Leurs dossiers de candidature officiellement validés hier, par l’Anie

Cinq dans l’arène

Mihoubi, Benflis, Bengrina, Belaïd et Tebboune auront largement le temps de célébrer leur première victoire, mais aussi de se préparer à la prochaine étape : la campagne électorale qui s’ouvrira le 17 novembre prochain pour prendre fin le 9 décembre.

Ils étaient 145 à retirer les formulaires de candidature pour la présidentielle du 12 décembre prochain. 22 seulement ont déposé leur dossier, mais au final, cinq uniquement ont réussi à passer le cap de validation de candidature. Mihoubi, Tebboune, Benflis, Belaïd et Bengrina ont été retenus comme candidats au prochain scrutin. Selon l’Autorité nationale indépendante chargée de l’organisation des élections (Anie) qui a rendu public hier son verdict, les cinq hommes politiques ont satisfait aux critères exigés pour postuler à la magistrature suprême et sont parvenus à collecter les 50 000 signatures requises à travers au moins 25 wilayas. Durant les prochains jours, ils auront largement le temps de célébrer leur victoire, mais aussi de se préparer à la prochaine étape du processus électoral. Certains devront s’atteler à mettre en place leur staff électoral, d’autres comme Benflis l’ont déjà fait et ne vont sûrement pas attendre l’ouverture officielle de la campagne électorale, pour lancer leur opération de séduction envers les électeurs.
Il est à préciser que, selon la loi, la campagne électorale dure trois semaines et elle est déclarée ouverte, 25 jours avant la date du scrutin. Elle s’achève à trois jours du vote. Un simple calcul permet d’établir approximativement la date du début de la campagne pour le 17 novembre jusqu’au 9 décembre, afin que le premier tour de la présidentielle puisse se tenir le jeudi 12 décembre.
Le dimanche 17, les cinq candidats se lanceront donc dans la course. Chacun devra présenter son programme, organiser des rassemblements et des meetings, discourir avec les citoyens, dans les différentes régions du pays, pour tenter de les convaincre de la justesse de sa vision pour les cinq prochaines années, mais aussi de la nécessité d’aller voter. Car, il faut dire que l’élection du 12 décembre prochain se tient dans un contexte, bien particulier, avec une révolution populaire, toujours en cours et des électeurs en grogne. A bien voir, sur les cinq candidats retenus, quatre sont des chefs de partis politiques et ont donc, une machine bien structurée pour mener leur campagne électorale. Seul, l’ancien premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, est un indépendant. Théoriquement, il devrait avoir plus de difficultés pour réussir la bataille de la présidentielle. Cependant, ce n’est là que de la théorie, car la présidentielle pourrait réserver bien des surprises. Mais les cinq hommes politiques savent parfaitement que pour le prochain scrutin, il n’y a pas que le souci des moyens humains, financiers et matériels qui va se poser. Réussir à susciter l’intérêt des citoyens, provoquer le débat et créer l’ambiance, généralement fébrile, d’une campagne électorale, sera le vrai challenge à relever, en plein mouvement de protestation. Car, les cinq hommes ont tous eu des postes de responsabilité à l’époque de l’ancien régime qui est fortement rejeté, depuis février dernier, par les manifestants. Une tâche qui ne sera pas facile, il faut le reconnaître. Cependant et à en croire les engagements du chef de l’Etat et de l’Anie, l’élection présidentielle sera transparente et propre, ce qui signifie que les cinq postulants partent sur un même pied d’égalité et auront les mêmes chances de gagner. Il n y aura donc plus de candidat consensuel, comme par le passé, qui était porté par des partis de l’alliance, des associations nationales, des organisations syndicales, patronales, des zaouias… Et les cinq candidats, sans «zernadjiya» préalable, vont se soumettre à la sanction de l’urne. Une seule hantise comme à chaque rendez-vous électoral, c’est le taux de participation.
Les Algériens vont-ils faire le choix de se déplacer le 12 décembre prochain pour élire un président de la République ? Les appels à participation sont nombreux et les engagements des responsables de la tenue d’une élection en toute démocratie aussi. Cela sera-t-il suffisant pour redonner confiance au peuple et l’amener, de nouveau, à prendre le chemin des bureaux de vote ?

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