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Le MSP et le FJD veulent se désengager des résultats du vote sur le référendum

Cinglant désaveu pour les islamistes

Ce référendum a montré que la mouvance islamiste dans sa version participationniste et qui préfère le jeu de l'entrisme, n'a plus le poids en mesure de changer la donne en sa faveur.

La mouvance islamiste à travers ses deux mouvements, MSP et FJD en l'occurrence, s'est exprimée sur les résultats du référendum sur la révision de la Constitution, qui s'est déroulé le 1er Novembre écoulé.
Pour rappel, les deux partis islamistes ont appelé à participer dans l'opération référendaire en optant de voter par le «non». Cette consigne qui a été donnée à la base militante du MSP et FJD n'a pas renversé la donne quant à un vote massif contre le projet de la révision constitutionnelle qui a été soumis par le président de la République Abdelmadjid Tebboune à référendum.
Le président du MSP, Abderrezak Makri, a commenté le résultat du vote d'une manière «vicieuse» en voulant se démarquer de sa défaite en tant que mouvement politique quant au taux de participation le plus faible dans les annales politiques du pays.
Dans ce sens, le président du MSP a déclaré que «le résultat des plus faibles de ce référendum fait perdre à la Constitution actuelle sa légitimité politique et populaire à la fois», a-t-il mentionné.
Dans le même sillage, Abderrezak Makri a souligné que « Le front du rejet vient de se constituer avec un taux de 85% d'Algériens, il est temps que nous travaillions ensemble pour un changement politique pacifique et efficace», a-t-il tonné.
Le MSP a qualifié les résultats du référendum comme signe d'échec de tous les projets du pouvoir en place quant à la mise en place de mécanismes susceptibles d'enclencher le processus d'une solution consensuelle et durable.
Quant au président du Front pour la Justice et le Développement, Abdallah Djaballah en l'occurrence, la Constitution actuelle doit être « retirée étant donné que le taux de 66% de votants par ‘‘oui'' ne constitue qu'une infime catégorie dont le poids ne peut avoir un rôle prépondérant», a-t-il déclaré.
Le président du FJD renvoie cet échec qui s'est exprimé à travers le taux de participation et au dysfonctionnement en rapport avec l'aspect identitaire, l'équilibre des pouvoirs et les prérogatives du président de la République tels qu'ils sont mentionnés dans la Constitution actuelle selon lui.
Les deux positions, ceux du MSP et du FJD, montrent on ne peut plus clair que la mouvance islamiste n'est pas prompte à assumer son échec cuisant dans cette situation politique dans laquelle se trouve le pays. Le MSP et le FJD ont appelé respectivement à aller voter, c'est une démarche qui consacre la participation de ces deux partis islamistes dans le processus politique en cours. Plus grave que ça, c'est que l'appel au «non» n'a pas été significatif dans le référendum pour la révision constitutionnelle. Pourquoi ces deux mouvements islamistes veulent se désengager de ce processus auquel ils ont participé mordicus, alors que leur bérézina est saillante par l'attitude du «non» qui n'était pas du tout déterminante, pour ne pas dire quasi nulle.
En termes de chiffres, le MSP de Abderrezak Makri et le FJD de Abdallah Djaballah ont subi un fiasco saillant et manifeste. Ce référendum à montré que la mouvance islamiste dans sa version participationniste et qui préfère le jeu de l'entrisme, n'a pas plus le poids en mesure de changer la donne en sa faveur, les résultats du référendum et le taux de ceux qui ont exprimé leur rejet de la Constitution est infime, voire sans aucun poids pouvant renverser l'équation.
Mais au lieu que ces deux mouvements exerçant sous la bannière de l'islamisme fasse leur autocritique, ils essayent toujours de jeter l'opprobre sur les autres.
Makri et Djaballah doivent reconnaître leur échec et laisser la place à la relève au lieu de faire dans la politique politicienne. On ne peut pas reconnaître l'échec global en politique sans pour autant reconnaître son propre échec. Le MSP et le FJD font partie d'une classe politique obsolète qui a montré ses limites, c'est donc toute une démarche dans son ensemble qui caractérise la classe politique qui doit être revue de fond en comble. Autrement dit, ça ne sert à rien de spéculer sur les résultats du vote sans s'apercevoir de l'échec cuisant de la mouvance islamiste qui a participé dans ce processus référendaire. Cette variante dite «modérée» n'a plus la force ni le pouvoir de la mobilisation pour se constituer comme une alternative. Le référendum du 1er novembre a bel et bien désavoué et dénudé la variante islamiste qui ne vit que dans l'entrisme et l'opportunisme politique.

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