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Chronique de catastrophes en série

Octobre 2003, une coupure d’électricité survenue dans le CHU d’Oran a coûté la vie à 4 malades se trouvant en réanimation.

Les incendies se poursuivent faisant des ravages matériels et humains. Le dernier en date est survenu dans la nuit d’avant-hier, en silence, à Oued Souf, au sud-est du pays. C’est à 3h du matin passées, que le brasier s’est mis à dévorer la chair de huit nourrissons. L’innocence meurt. Acte criminel ou pas, il y a eu mort de plus. Nos responsables usent et abusent de leur longue langue de bois. On présente d’abord les condoléances aux familles des victimes avant d’avancer la thèse, pour calmer les esprits, du sempiternel refrain reposant sur le «court-circuit survenu subitement» et la «mise en place» de « la commission d’enquête» devant tirer au clair cette affaire qui endeuille toute l’Algérie, pas seulement les habitants de Oued Souf. Basta ! Combien y a-t-il eu de commissions qui ont été instaurées et n’ayant jamais rendu les conclusions de leurs investigations ? Rétrospective.
La fin du mois de mai dernier, un incendie s’est déclaré au niveau de la pharmacie du service ophtalmologie de l’hôpital Nefissa Hamoud, ex-Parnet. Le bilan fait état d’aucune victime. Dans le tas, l’on a précisé qu’un incendie s’est déclaré au niveau de la pharmacie du service ophtalmologie de l’hôpital, endommageant ainsi une quantité de médicaments et certains équipements. Heureusement, aucune victime n’a été enregistrée.
Fin août de l’année en cours, un important incendie a ravagé le service ORL de l’hôpital 600 lits de Ouargla, côté femmes. Selon les premiers éléments recueillis sur place : une masse électrique a pris le départ dans une des chambres du service, entièrement carbonisée par le feu. Le médecin et l’infirmière de garde ont réussi à évacuer les malades hospitalisés dans les services, vers d’autres structures de l’hôpital et le premier bilan de ce déplorable incident n’affiche aucun blessé ni décès, mais plutôt de lourdes pertes matérielles assez conséquentes
Le mois de mai 2018, l’établissement hospitalier Mère-enfant Bachir-Bennacer d’El Oued a été ravagé par un incendie causant d’importants dégâts matériels et un mouvement de panique , notamment les patients du pavillon de chirurgie. Les occupants de l’hôpital ont été transférés vers d’autres structures sanitaires de la wilaya. Novembre 2018 à Mascara, vers 5 h du matin, un incendie s’est déclaré dans l’un des dépôts de stockage de produits pharmaceutiques de l’hôpital Tayeb-Meslem. Les dégâts sont minimes au niveau de cet hôpital construit en structure légère. Toutefois, la panique s’était emparée du personnel hospitalier.
La wilaya de Bouira, très précisément à Aïn Bessem, a, dans un passé récent, enregistré un incendie à l’hôpital. Le sinistre a touché le bloc administratif dudit hôpital et plus précisément le service des marchés publics. Un peu plus loin. En 2009, un grave incendie s’est produit dans l’enceinte de l’hôpital de Aïn Taya, à l’est d’Alger. En effet, il était minuit passé lorsque le feu s’est déclaré au niveau du service de maternité. Cet incendie a semé la panique chez les malades et le personnel de l’hôpital.
Les malades ont été tous évacués vers l’extérieur du bâtiment de l’hôpital. Le sinistre a commencé à l’intérieur d’une chambre de garde du service de maternité. Il s’est vite propagé jusqu’au plafond. L’intervention rapide des agents et des employés de l’hôpital, aidés par les citoyens, ainsi que l’arrivée rapide des pompiers ont permis d’éteindre le feu et d’éviter une catastrophe à l’hôpital construit, faut-il le souligner, en préfabriqué. À cela s’ajoute la très dramatique explosion de gaz survenue dans la cité universitaire de Tlemcen et qui a fait sept morts et 38 blessés.
Ce IIIe millénaire a très mal commencé. Octobre 2003, une coupure d’électricité survenue dans le CHU d’Oran a coûté la vie à quatre malades se trouvant en réanimation. Ce fut à l’époque du ministre Mourad Redjimi. Ce dernier s’est rendu en expédition et mis en place une commission ayant abouti à la mise à l’index du directeur de nuit, le docteur Oudina, et un technicien. Toute la problématique est là, le groupe électrogène, devant alimenter ledit hôpital, ne fonctionnait pas. Il aura fallu des années après pour commander un groupe électrogène auprès d’un constructeur établi à Béjaïa.

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