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L'ambiance «silmiya» festive était au rendez-vous du deuxième anniversaire

Ca a marché à Alger

Les manifestants qui ont battu le pavé, hier, dans la capitale, sont sortis munis de pancartes, drapeaux frappés des couleurs nationales, et surtout avec «l'Algérie au coeur».

Ils étaient attendus et ils sont venus. hommes et femmes, de tout âge, dont la majorité des jeunes, ont défilé, hier, partout dans les rues et boulevards de la capitale du pays. Avec la même détermination à occuper pacifiquement les lieux et les espaces publics, les manifestants ont réaffirmé, leur attachement aux revendications du Mouvement populaire pacifique, le Hirak.
L'affluence des marcheurs était à son comble vers 12h à la Grande-Poste d'Alger, comme au niveau des places Maurice Audin, 1er Mai ou encore la place des Martyrs. Les lieux précités, situés au coeur d'Alger, étaient les points de rassemblement ou de ralliement des manifestants, comme annoncé depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. C'est dans ces mêmes espaces qu'avaient commencé, un certain 22 février 2019 les manifestations contre la candidature du désormais ex-président Abdelaziz Bouteflika, ayant chuté après 20 ans «de règne au pouvoir». À l'instar des autres régions du pays, la capitale Alger a vibré, hier, au rythme de «Algérie libre et démocratique». La marche organisée, hier, à Alger n'a pas seulement drainé des citoyens en provenance des quartiers avoisinants, et d'autres plus éloignés, comme ceux de Bab el-Oued, la Casbah, Belouizdad, ou encore El-Harrach.
Les Algérois et ceux ayant parcouru des kilomètres pour rejoindre la capitale, comme les manifestants venus d'Adrar (wilaya sise à l'extrême sud du pays), ont, marché, hier, «main dans la main». Les citoyens qui ont battu le pavé, hier, à Alger sont sortis munis de pancartes, drapeaux frappés des couleurs nationales, et avec surtout «l'Algérie au coeur».
Preuve en est, leur sens du patriotisme qui s'est manifesté lorsqu'ils ont entonné d'une seule voix, des chants patriotiques, comme l'hymne national «Kassaman». Ce n'est pas tout. L'ambiance «silmiya» festive était au rendez-vous de la marche qui, faut-il le noter, est la première depuis l'amendement de la nouvelle Constitution. La marche pacifique citoyenne organisée, hier, à Alger est la première après depuis 11 mois d'interruption du Hirak, à cause de la crise sanitaire. Le slogan «pour le changement pacifique» revenait sur toutes les bouches. C'est le moteur de cette mobilisation populaire citoyenne. La majorité des manifestants approchés a affirmé qu'«elle a un rôle déterminant à jouer pour hisser le pays, au rang qu'il mérite, au vu de ses potentialités et capacités humaines.» Les slogans habituels du Hirak ont été également scandés par les manifestants qui ont évité toute confrontation avec la police. Sous les regards «bienveillants» des policiers antiémeute, la foule composée au départ de plusieurs dizaines de personnes, s'est densifiée au fil des heures. Les forces de l'ordre présentes en grand nombre, ont laissé les hirakistes s'exprimer durant «leur rendez-vous incontournable». La marche organisée, hier, se veut une continuité de la mobilisation du Mouvement populaire pacifique. Les manifestnts se sont en effet promis de se retrouver vendredi prochain.
«N'har Ldjem3a kayen massira, (vendredi prochain on manifestera», ont scandé des manifestants au niveau de la place Maurice Audin, avant de se disperser dans le calme. Il y a lieu de noter enfin, que plusieurs groupes de volontaires se sont organisés, hier, via les réseaux sociaux, pour nettoyer les rues, après les marches.
Une autre leçon donnée par «notre peuple unique».

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