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Mohamed Charfi à propos de la transparence du scrutin

«C’est une lourde responsabilité»

Il s’est évertué, hier, à convaincre l’opinion publique de la «sincérité de son engagement».

La tâche prêtée à l’Autorité indépendante de préparation et de surveillance des élections quant à garantir un scrutin «propre et transparent» s’annonce des plus difficiles. Celui qui a été désigné à sa tête, et qui n’est autre que l’ancien ministre de Bouteflika, Mohamed Charfi, s’est évertué, hier, à convaincre l’opinion publique de la «sincérité de son engagement». Intervenant sur les ondes de la Radio nationale chaîne 3, ce dernier s’est d’abord dit «conscient de la complexité de cette mission», dans la mesure où il s’agit, d’un «grand défi». Dans ce contexte, Mohamed Charfi a soutenu que l’objectif de cette instance est de «donner à tous les citoyens la liberté de choisir leurs représentants», en étant présents au «rendez-vous» du 12 décembre prochain. En parlant justement des gages que peut offrir cette autorité à la population, Mohamed Charfi a sous-entendu que les membres de cette instance ne disposent pas d’une baguette magique, mais promet de faire «le nécessaire pour instaurer un climat propice à la tenue de cette élection». Il promet dans ce sens, qu’il n’y aura «aucune interférence venant de la part d’une quelconque autorité hiérarchique, sur les plans humain et matériel». L’invité de l’émission s’est en outre appuyé sur la déclaration du chef de l’état- major rapportant que «l’ère de la fabrication des présidents est révolue» ! Il va même jusqu’à estimer que c’est «une chance que notre armée s’engage à ne plus s’immiscer dans la construction des présidents».
En ce qui concerne les conditions de préparation de ces élections, l’intervenant a souligné, que les démarches de la plate- forme informatique ont d’ores et déjà été lancées. En revanche, pour ce qui est relatif à l’assainissement du fichier électoral, il répondra simplement : Charfi a réitéré l’engagement de l’Autorité et de ses 50 membres à oeuvrer pour l’organisation d’ «un scrutin libre et démocratique» qui permettra d’élire un «président légitime» et qui sera l’émanation d’une volonté populaire exprimée «sans craintes et sans contraintes». «La transparence et la sincérité du scrutin seront assurées à 100%», a-t-il affirmé. Par ailleurs, il a indiqué que ladite commission a également commencé «à mettre en place un groupe de contact permettant le transfert des prérogatives pour que tout se passe en temps voulu». Et d’ajouter : «Ces prérogatives seront segmentées selon l’urgence».
En parlant du refus du peuple de se précipiter vers une élection présidentielle tout de suite, il précisera que la création de l’Autorité indépendante chargée de la surveillance des élections, «répond à la revendication populaire». Et que maintenant, «il appartient à cette instance de faire en sorte d’exercer ses attributions conformément à l’objectif fixé». D’autant plus que selon lui, la loi est claire là-dessus : «L’autorité doit être indépendante de toute allégeance politique».
Interpellé sur le rejet par le gouvernement de l’orientation du pays vers une période de transition, Mohamed Charfi considère «qu’on risquerait de se retrouver dans un Etat non contrôlable, même si c’est une transition négociée politiquement».
Répondant à une question d’un auditeur qui a émis ses doutes quant à l’intégrité de cette instance qui se dit «indépendante», mais qui, paradoxalement, a été désignée par le gouvernement, Mohamed Charfi insistera : «Notre instance n’a pas été désignée, non.» «Elle a été proposée par les membres de la société civile, et constituée dans le cadre du dialogue national», ajoutera-t-il.

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