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Impact de la crise sanitaire selon le FCE

«C'est un cataclysme»»

La tripartite est une opportunité d'aborder le changement économique et la situation des entreprises.

Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Sami Agli, a fait savoir lundi dernier, lors de son passage à la Chaîne 1 de la Radio nationale que «le changement radical de l'économie nationale et l'accompagnement des entreprises, en particulier celles en crise comme dans le secteur du bâtiment, étaient les principaux dossiers pouvant être abordés lors de la tripartite».
à ce propos, il a souligné que «beaucoup d'entreprises avaient perdu 80% de leur chiffre d'affaires». Il a, à cet effet, appelé les banques à accompagner ces entreprises et sociétés durement impactées par la pandémie du Covid-19».
Dans ce contexte, il a appelé à «l'adoption de prêts sans intérêts, uniquement durant cette période pour préserver les postes d'emploi au sein de ces entreprises et garantir la continuité de leurs activités».
D'autre part, il s'est félicité à cette occasion de la décision relative à la préparation de la tenue d'une tripartite (gouvernement, syndicats, patronat) dans les prochaines semaines, annoncée par le chef de l'Etat lors du dernier Conseil des ministres. Il y voit «l'opportunité d'aborder le changement économique et la situation des entreprises».
Il a également appelé à «aller rapidement vers un nouveau modèle économique à travers la libération des investissements, la levée des entraves bureaucratiques, la numérisation du secteur et la réforme du système bancaire». Il a aussi mis l'accent sur «l'impératif de faire de la loi sur l'investissement un outil de facilitation des affaires», rappelant que «le FCE avait soumis 30 propositions en faveur d'un nouveau modèle économique». Parmi ces propositions, il a cité l'accélération de la réforme du système bancaire pour absorber la masse monétaire en circulation sur le marché parallèle, qu'il a estimée entre 60 et 80 milliards de dollars. «La priorité pour les banques islamiques devant être créées sera de récupérer, ne serait-ce qu'une partie de cette masse qui permettra à son tour de financer l'économie nationale», a-t-il estimé. En réponse à une question sur la possibilité pour les entreprises membres du FCE d'investir dans les banques islamiques, il a précisé que «cela est difficile actuellement vu la situation financière des entreprises qui enregistrent un manque de liquidités».
S'agissant de la crise de liquidités dont souffrent certaines entreprises, il a déclaré: «Nous avons discuté avec le ministre des Finances de l'accompagnement par les banques des entreprises en crise. Les services du ministère ont instruit les banques à accompagner les opérateurs économiques qui ont besoin de liquidités.»

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