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Lutte contre la délinquance

C’est l’affaire de tous

Les causes sont souvent banales, mais pourtant provoquent mort d’homme.

La délinquance juvénile, l’une des conséquences de la décennie noire, mais aussi de l’impunité, constitue aujourd’hui un véritable problème de société pour le pays. Le processus de la grâce instauré par l’ancien système, à chaque occasion, n’a fait qu’accentuer les violences et les agressions. Aujourd’hui, on parle de chiffres alarmants, notamment pour les jeunes âgés de 15 à 25 ans qui sombrent de plus en plus dans cette délinquance qui ne connait plus de limite, constituant, selon les experts, « une véritable menace pour la société et un problème de sécurité publique ».
La sonnette d’alarme avait été tirée par des rapports de la Gendarmerie nationale durant les années 2000, pour que la police qui affronte de plus en plus ce phénomène s’aligne en avertissant sur une délinquance qui prend des proportions inquiétantes, à l’ombre d’un trafic extraordinaire de drogue. Combien de gendarmes et de policiers ont été agressés à l’arme blanche ? Certains y perdront même la vie ! C’est pour dire à quel point les délinquants sont devenus un danger. Selon des statistiques approximatives, entre 16 000 et 18 000 jeunes délinquants sont présentés chaque année devant la justice. Beaucoup n’ont pas atteint l’âge de 18 ans et pratiquement la plupart sont des récidivistes. Les victimes sont jeunes aussi et sont victimes de violences en milieu scolaire ou rural. Mais à noter aussi que beaucoup de cas de violences ne sont pas signalés. Le milieu universitaire est de plus en plus touché. On parle de tentatives de viol à Boumerdès, de kidnapping à Constantine, d’assassinat à Alger et Annaba, pour ne citer que ces villes. La situation ne se limite aucunement à ces cas devenus quotidiens, mais l’on signale des violences entre gangs.
Un phénomène apparu dans toutes les villes d’Algérie. Les causes sont souvent banales, mais pourtant provoquent mort d’homme. Les services de sécurité ne cachent pas le fait que la société fait face à une forte hausse de la criminalité pour laquelle les solutions d’urgence et les interventions directes ne suffisent plus. Il faut, un programme et une stratégie de prévention. Prévenir la délinquance, lancer une guerre contre les violences ou lutter contre la criminalité reste une affaire de la famille, l’école, mais aussi l’Etat. Les services de sécurité n’ont pas à affronter, seuls, un phénomène social qui est une obligation pour tous, notamment la justice.
Les chiffres exacts de l’année 2019 ne sont pas encore établis, néanmoins en janvier de la même année la Dgsn avait fait état de pas moins de 34 685 affaires d’atteinte aux personnes et aux biens, de lutte contre les stupéfiants, des crimes économiques entre autres, qui ont été enregistrés durant l’année 2018 dont 28,571 ont été résolues, soit 82,37%, a indiqué, hier, ce corps de sécurité. Le taux des affaires est en baisse, cela s’explique par l’efficacité dans l’intervention, l’occupation du terrain et également le perfectionnement et le professionnalisme auxquels est parvenue la police algérienne, un des objectifs assignés à la direction générale de la Sûreté nationale.
Néanmoins, la participation des tous les acteurs de la société, comme cité plus haut, pourrait, en effet, par des actes de dissuasion et de collaboration, faire diminuer le taux de la délinquance dans le pays.

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