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Embouteillages dans la capitale

C’est désormais une priorité présidentielle

«Smart mobilité» et intermodabilité sont des solutions qui s’offrent au gouvernement. Mais le débat sur la nécessité de ville nouvelle est plus que jamais ouvert…

La fin du clavaire des embouteillages pour les Algérois ? Une promesse faite depuis plus d’une décennie, sans résultats !Néanmoins, l’espoir est peut-être permis cette fois-ci, car c’est une priorité présidentielle. En effet, le nouveau président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a demandé à l’Exécutif de trouver une solution pour fluidifier la circulation automobile dans la capitale. Le chef de l’Etat a donné son feu vert afin que soient utilisés tous les moyens possibles pour solutionner ce problème qui coûte beaucoup d’argent au pays. «Inspirez–vous des expériences étrangères en la matière. Faites appel à cette expertise si nécessaire» , a-t-il ordonné en insistant sur le fait que cela devra être réglé dans les plus brefs délais. Cette sortie du président est-elle l’acte de décès du projet algéro-espagnol que l’on nous avait présenté comme la solution miracle aux embouteillages ? Si ce n’est pas cela, cela y ressemble fortement en tout cas ! Il faut dire que ce projet tarde à voir le jour. Lancé depuis presque 4 ans, il devait être opérationnel quelques mois avant chaque rentrée sociale on nous dit que cette fois c’est la bonne. Finalement, point de feux tricolores intelligents ni de feux tout court au niveau des carrefours. Les seuls qui ont été installés ont fini par être abandonnés à leur triste sort comme c’est le cas au niveau de la commune de Kouba. Un échec cuisant d’une idée qui aurait pu être bonne. Car la solution à cette problématique, mondiale, ne peut être que Smart. C’est ce que proposait d’ailleurs ce projet algéro-espagnol.
Toutefois, la «Smart mobilité» ne peut être pensée indépendamment. Elle doit être intégrée dans une vision globale de la ville intelligente. On ne peut automatiser en temps réel le trafic urbain dans un pays où les routes changent du jour au lendemain. On ne peut relever un tel défi dans un pays où on vous klaxonne quand vous vous arrêtez à un feu rouge pour vous sommer de démarrer. Il faut repenser donc toute l’urbanité, tout en continuant le développement rapide des transports publics, notamment le métro. La meilleure technologie du monde ne peut réguler un parc automobile de 1,7 million de voitures dans une capitale qui peut en supporter au grand maximum 500 000. Les transports publics sont donc une nécessité.
Les deux lignes de métro ont montré leur efficacité en devenant le moyen de transport numéro un des habitants des quartiers disposant d’une station. Une intermodalité est indispensable avec des transports publics réguliers et efficaces. Les trains de banlieue sont le parfait exemple de cette problématique. Une plus grande fréquence et une meilleure régularité pousseraient beaucoup de citoyens à abandonner la voiture à leur profit. Enfin, ce chantier ouvert par Abdelmadjid Tebboune est une opportunité pour lancer le débat sur la délocalisation de certaines administrations et institutions d’Alger. Les experts doivent se pencher sur la question pour montrer les possibilités qui s’offrent. Déjà, il faut arrêter de construire des grandes infrastructures au milieu des pôles urbains déjà congestionnés, à l’image des nouvelles universités de droit et de médecine. Une nouvelle capitale peut-être ? Wait and see…

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