{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Passe d’armes entre candidats à l’élection présidentielle

«C’est de bonne guerre»

L’Autorité nationale indépendante des élections a assuré, hier, qu’elle n’a adressé aucun avertissement ou mise en demeure à l’un des candidats à la présidentielle.

Le chemin qui conduit au palais d’El Mouradia n’est pas un long fleuve tranquille. Il y a les promesses, bien sûr, qui ne doivent pas relever de l’impossible étant donné la situation économique difficile que traverse le pays et certaines «piques» qu’il faut essuyer de façon «fair-play» si on veut montrer à l’opinion publique une stature d’homme d’Etat digne de la fonction présidentielle. Les cinq candidats à la présidentielle du 12 septembre donnent l’impression jusqu’à maintenant de ne pas perdre leur sang-froid et de jouer le jeu : respecter la Charte d’éthique des pratiques électorales qu’ils ont paraphée le
16 novembre. L’Anie qui en est l’initiatrice n’y voit aucun fait qui soit répréhensible si les postulants à la magistrature suprême s’en tiennent à leurs engagements. «Les joutes verbales entre les candidats, par programmes interposés, est une pratique courante dans tous les pays démocratiques et développés, c’est un fait normal ordinaire tant qu’il reste dans le cadre du respect de la Charte d’éthique des pratiques électorales signée», a déclaré le chargé de l’information à l’Anie, Ali Draâ, lors d’un point de presse. En ce qui concerne le débat télévisé, qui sera probablement déterminant, les cinq candidats en lice doivent patienter un peu pour connaître la date à laquelle il a été fixé. «La décision a été, effectivement, prise pour l’organisation de ce débat et le président (de l’Anie), Mohamed Charfi, est en discussion avec les candidats à ce sujet», a révélé Draâ. Le document élaboré par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) expose les principes directeurs et les pratiques particulières qui forment le cadre du comportement moral attendu des acteurs et personnes participant au processus électoral. La Charte initiée par l’Anie, conformément aux dispositions d’une loi organique, «a été élaborée après concertations autour du principe et du contenu», a déclaré son président Mohamed Charfi à l’issue de la cérémonie qui a entouré cet événement estimant que sa signature par l’Anie et les candidats à la présidentielle témoigne de «l’engagement de tous dans le processus de contribution à l’émergence de l’Etat consensuel, fondé sur le libre choix pour tous, en toutes circonstances et chaque fois que nécessaire». Et qu’en est-il du différend qui oppose Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant à la présidentielle du 12 décembre, au groupe médiatique «Ennahar» ? L’Anie a indiqué, dans un communiqué, à ce propos, «avoir été destinataire d’une plainte des deux parties à laquelle elle a immédiatement réagi en dépêchant une mission», soulignant «la volonté des deux parties à coopérer pour la réussite de l’opération électorale et leur engagement à respecter la Charte d’éthique des pratiques électorales», rapporte une dépêche de l’APS datée du 23 novembre. L’instance que préside Mohamed Charfi a en outre fait état de «son attachement à traiter toute urgence pouvant entraver le processus démocratique de l’élection et l’esprit cordial entre les différents signataires de la Charte» et s’est félicité «du sens de responsabilité caractérisant le début de la campagne électorale, qui est à son septième jour». L’Autorité nationale indépendante des élections a par ailleurs assuré qu’elle n’a adressé aucun avertissement ou mise en demeure à l’un des candidats à la présidentielle pour non-respect du programme de la campagne électorale ou de la Charte d’éthique des pratiques électorales, tel que relayé sur des réseaux sociaux. «Il s’agit là de fake news» a affirmé le chargé de l’information de l’Anie.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours