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L’université de Béjaïa

Bientôt un laboratoire de dépistage

L’institut Pasteur sera désormais soutenu dans sa mission pour un nouveau laboratoire qui sera opérationnel dans une semaine à l’université de Béjaïa.

C’est ce qu’a confirmé, hier, sur les ondes de la radio Soummam, le recteur de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, indiquant qu’« une commission sera dépêchée demain d’Alger pour évaluer les moyens matériels et humains existants ».
L’idée de procéder aux tests de dépistage du Covid-19 existe depuis plus d’un mois. « Nous avons fait la proposition depuis quelque temps à la cellule de crise de la wilaya à travers un dossier ficelé et transmis au wali de Béjaïa », a encore ajouté Boualem Saidani dans son intervention sur les ondes de la radio locale. Transmis à Alger, le gouvernement l’a fait examiner par une commission intersectorielle, qui a émis un avis favorable avec au bout une commission qui sera dépêchée pour évaluer les moyens du laboratoire en vue d’une homologation. « Les moyens matériels existent dans le laboratoire de l’université, il reste le personnel qui doit être homologué par l’OMS et l’institut Pasteur. Ceci ne saurait être sans une formation et la validation du protocole d’analyse expérimentale », a souligné le recteur qui table sur le début de l‘opération de dépistage dès la semaine prochaine. Depuis hier, deux professeurs, Idir Bitam et Smaïl Daoudi, ont entamé la formation pour le lancement de ce centre de dépistage. Ces deux professeurs travaillent en collaboration avec un Biosafety Officer du Centre de recherches en biotechnologie. L’université de Béjaia sera donc la deuxième à s’investir dans le dépistage à grande échelle après celle de Tizi Ouzou opérationnelle depuis une semaine L’opération de dépistage du Covid-19 assuré jusque-là par l’institut Pasteur à Alger sera donc appuyé bientôt par une deuxième université. Les universités de Béjaïa et Tizi Ouzou, dont la réputation ne date pas d’aujourd’hui s’invitent à nouveau dans une conjoncture sanitaire des plus critiques pour soutenir la recherche au service du citoyen. D’autres universités ne manqueront pas de se manifester dans les prochains jours. Le besoin d’un dépistage intensif rend obligatoire l’exploitation de tous les moyens de recherches dont dispose le pays. Il s’agit de garantir un dépistage rapide et en nombre. La multiplication des laboratoires reste l’unique moyen d ‘y parvenir pour d’abord limiter la propagation du ce virus mortel en appui à la maure de confinement partiel décidée par les pouvoirs publics. Un confinement qu’il convient cependant de réorganiser pas seulement sur le plan de la limitation de l’horaire, mais également en matière de délivrance des autorisations de circulation confiées par les daïras. Ce qui n’a pas manqué d’induire des chaînes interminables de citoyens en quête de ce fameux document qui permet les déplacements sans avoir à subir la force de la loi qui va d’une simple poursuite judiciaire jusqu’à la mise en fourrière du moyen de transport.

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