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Un Conseil des ministres se tiendra aujourd'hui

Bensalah signera la loi de finances 2020

Le chef de l'Etat signera la loi de finances 2020 à l'occasion de ce rendez-vous qui sera assurément le dernier de son intérim à la tête du pays.

Ce dernier Conseil des ministres aura la particularité de se tenir la veille de l’élection présidentielle. Il doit signer la fin de l’instabilité politique que traverse le pays après la démission forcée de l’ex-président de la République poussé à renoncer à un cinquième mandat sous la pression d’une revendication populaire pacifique sans précédent.
«La der des der» pour le chef de l’Etat signera la loi de finances 2020 à l’occasion de ce rendez-vous qui sera assurément le dernier de son intérim à la tête du pays. Tout comme il est annonciateur de la fin de mission du gouvernement qui aura malgré tout à son actif certaines décisions qui n’ont pas manqué d’animer les débats, public et politique. Celui qui a entouré la loi sur les hydrocarbures aura été sans doute le plus passionné. Normal.
L’économie nationale, l’avenir du pays en dépend. Les exportations de pétrole et de gaz lui assurent l’essentiel de ses revenus en devises.
Bon nombre d’experts ont souligné que ce texte aurait pu attendre l’élection d’un nouveau président de la République. Il faut noter cependant, que c’est la compagnie nationale des hydrocarbures qui a jugé «urgent» d’adopter la nouvelle loi sur les hydrocarbures pour redynamiser ses activités en partenariat et augmenter leur part de production. Cet environnement «rend plus que jamais nécessaire et urgente la promulgation d’une nouvelle loi sur les hydrocarbures, adaptée au contexte international et à même de faire valoriser par l’Algérie son avantage concurrentiel», avait estimé Sonatrach.
Le gouvernement a répondu à cette requête et la «machine législative» s’est logiquement mise en branle pour la parachever.
Une initiative qui a été prise à un moment où l’Algérie fait face à une crise financière redoutable. Ce qui a incité le chef de l’Etat à appeler le gouvernement à la rigueur et à la rationalité lors de l’élaboration de la loi de finances 2020, sans que cela ne se fasse au détriment des couches les plus défavorisées pour pérenniser la politique sociale de l’Etat.
«La rigueur et la rationalité, au titre de la loi de finances 2020, quand bien même seraient-elles une nécessité impérieuse dictée par la conjoncture difficile au double plan interne et externe, ne doivent pas se faire au détriment de la politique sociale de l’Etat, qui sera maintenue en ciblant les catégories démunies», avait affirmé Abdelkader Bensalah.
Parmi les mesures prises par l’Exécutif, celle du renoncement au financement non conventionnel aura été sans aucun doute celle qui aura fait couler beaucoup d’encre et permis de voir la conjoncture économique exacte dans laquelle patauge le pays. Ce qui a conduit à évoquer l’option de l’endettement extérieur pour faire face à une situation financière inquiétante.
Le Premier ministre Noureddine Bedoui avait évoqué «la proposition du gouvernement concernant un possible recours au financement extérieur, auprès des institutions financières mondiales de développement, en vue de financer les projets économiques structurels et rentables», lors de son entretien, le 17 septembre, avec le chef de l’Etat Abdelkader Bensalah.
Une question qui restera en suspens et que tranchera le prochain locataire d’El Mouradia.

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