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Il a Retiré les formulaires pour la candidature à la présidentielle

Benflis: un candidat sérieux

« La question de la participation sera décidée lors de la prochaine session du comité central du parti. »

Le président de Talaie El-Hourriyet, Ali Benflis, est le premier chef de parti à procéder au retrait des formulaires de souscriptions individuelles. Il est en tête d’affiche sur la liste des candidats à la candidature reçus par les responsables de l’Autorité nationale indépendante électorale. « Prenant acte de la publication au Journal officiel (…) du décret présidentiel (…) portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle fixée au jeudi 12 décembre 2019, et conformément à la législation en vigueur en matière d’élection présidentielle, j’ai adressé, ce jour, jeudi 19 septembre 2019, (…) à Monsieur le président de l’Autorité nationale indépendante électorale, une lettre exprimant mon intention de constituer un dossier de candidature à l’élection à la présidence de la République », peut-on lire sur le communiqué du parti.
Le dernier mot sur cette candidature revient au comité central. « En accomplissant cette formalité pour le retrait des formulaires de souscriptions individuelles, je tiens, néanmoins, à préciser, que la question de la participation à cette élection sera décidée lors de la prochaine session du comité central du parti, conformément à son statut et à son règlement intérieur, ainsi qu’au règlement intérieur du comité central », est-il indiqué. Principal adversaire du président déchu, Abdelazi Bouteflika, aux présidentielles de 2004 et 2014, l’ancien chef du gouvernement Ali Benflis est perçu par les observateurs comme un candidat « potentiel », « sérieux » et « crédible ». Il a ainsi laissé ouverte la possibilité de se lancer dans la course. « Aujourd’hui, les conditions institutionnelles, légales et procédurales de l’élection présidentielle sont en place, après la création d’une autorité électorale indépendante et la révision de la loi électorale », a-t-il estimé. Mais son parti, l’Avant-garde des libertés, « pose des conditions, en réclamant notamment le départ du gouvernement actuel et son remplacement par des personnalités crédibles et respectées ». D’après lui, en dépit de quelques lacunes dont le caractère n’est pas déterminant, « ces conditions répondent aux critères ‘’acceptables’’ de tenue du scrutin présidentiel…», avait-il noté. A son avis, cette option est « l’unique voie de sortie de crise » : « cette élection n’est ni ordinaire ni routinière. Elle est exceptionnelle et décisive par son impact sur le véritable projet national que constitue l’entrée de notre pays dans l’ère de la modernisation politique, économique et sociale », a-t-il ajouté. « Plus que jamais, les présidentielles se présentent comme la voie de sortie de crise « la moins risquée » et « la moins dommageable » pour le pays…», a-t-il indiqué.
Pour Benflis, « en s’exacerbant, la crise actuelle a donné lieu à une montée des tensions, à un approfondissement des différences et à une alimentation des passions ». « Un tel contexte n’est pas sans conséquence sur l’élection présidentielle et sur son aptitude à offrir une voie de sortie de crise à laquelle le peuple algérien croit et adhère et autour de laquelle il peut se rassembler », a-t-il prévenu.
Par ailleurs, il avait évoqué récemment la nécessité de réunir aussi les conditions politiques : « C’est en cela que réside toute l’importance des conditions politiques de l’élection présidentielle qui doivent être le complément nécessaire et indispensable aux conditions institutionnelles, légales et procédurales », a-t-il soutenu.

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