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Tout en réfutant l'idée que la chaleur allait éradiquer le coronavirus

Benbouzid: «L'épidémie va encore durer!»

Cette sortie est une mise en garde sur les conséquences désastreuses que pourrait entraîner une baisse de la vigilance.

Le ministre de la Santé hausse le ton! Abderrahmane Benbouzid a dénoncé le relâchement constaté ces derniers jours chez les citoyens. Invité de la matinale de la Radio nationale Chaîne 1, le premier responsable de la santé a tenu à remettre les pendules à l'heure. Il soutient que la guerre contre le virus n'est pas encore gagnée! «L'épidémie va encore durer», a-t-il souligné lors de son passage radiophonique. «L'éradication de l'épidémie demandera encore beaucoup de temps.
On devra s'adapter et vivre avec», a-t-il assuré. «On en a encore pour plusieurs mois. On ne sait pas s'il y aura une seconde vague ou non. Les scientifiques du monde entier ne le savent pas, nous devrons alors rester encore très vigilants», a-t-il insisté avant de couper les ardeurs de ceux qui se réjouissent de l'arrivée des grandes chaleurs. Le professeur Benbouzid réfute catégoriquement le fait que la chaleur allait éradiquer le Covid-19. «Aucun lien entre les deux n'a été établi.

Vers le port de masques obligatoire
Si la chaleur avait un impact sur ce virus, il n'aurait pas survécu aux émirats arabes unis et en Arabie saoudite où les chaleurs sont beaucoup plus importantes que chez nous», a-t-il fait remarquer avant d'appeler les Algériens à redoubler de vigilance.
à ce propos, il met en avant le fait que le relâchement constaté depuis le début du mois de Ramadhan a failli nous mener vers la catastrophe. «Le mois sacré et la réouverture des commerces ont fait que la circulation des personnes augmente, ce qui a entraîné une augmentation des cas», a-t-il avoué. «On fait face à un véritable danger qui a failli remettre en cause tout ce que nous avons fait jusqu'ici», a ajouté le ministre, justifiant au passage la «re-fermeture» des commerces.
Abderrahmane Benbouzid appelle donc ses compatriotes à plus de vigilance. Il insiste sur le respect des mesures d'hygiène et de distanciation sociale. Il demande également la généralisation du port des masques. «Personnellement je souhaiterais que le port du masque soit obligatoire comme pour la ceinture de sécurité. Celui qui ne le porte pas devra payer une amende», a-t-il indiqué, rappelant que le masque était l'un des meilleurs moyens de se prémunir pour le Covid-19. «Malheureusement nous n'avons pas assez de masques pour couvrir toute la population», a-t-il déploré non sans faire savoir que les pouvoirs publics étaient en train de remédier à la situation. Durant son intervention, le ministre a encore une fois insisté sur la vigilance des citoyens leur demandant de ne pas écouter les voix qui tentent de les manipuler. Il rappelle, dans ce sens, qu'au début du Covid-19 certains avaient remis en cause la présence du virus en Algérie. Le résultat est celui que l'on voit actuellement...

La chloroquine est efficace
Malgré les craintes qu'il a affichées, le ministre de la Santé a réaffirmé le fait que la situation soit maîtrisée. «Nous avons évité le pire. La situation est sous contrôle, même si le nombre de cas augmente», a-t-il rassuré. Il argumente ses dires par le nombre de morts, qui reste faible par rapport à d'autres pays. «La situation de l'épidémie se juge par le nombre de morts et non par le nombre de cas. Nous avons réussi à stabiliser ce nombre à un taux très faible», a-t-il poursuivi. Il explique cela par le traitement à la chloroquine qui a «donné des résultats probants». Les résultats sont là. Le protocole que nous utilisons a donné de très bons résultats.
à titre indicatif, 13 malades atteints du Covid-19 sont en soins intensifs», a assuré le ministre. «Ce n'est pas le nombre de cas qui fait peur, mais le nombre de morts», a-t-il rétorqué en rappelant que l'Algérie avait dépassé la situation de peur. «On n'est plus face à l'inconnu comme au début, nous devons, néanmoins, faire très attention», a-t-il conclu avec beaucoup d'espoir. Abderrahmane Benbouzid semble donc avoir décidé de mettre les Algériens devant leurs responsabilités.
Cette sortie plus ou moins rassurante est aussi une mise en garde sur les conséquences désastreuses que pourrait entraîner une baisse de la vigilance. Il avoue d'ailleurs que les premiers jours du Ramadhan ont failli provoquer une véritable catastrophe. On est sur une chaussé glissante, le moindre faux pas pourrait être fatal. On sait donc ce qui nous reste à faire...

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