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Budget du ministère de l'Intérieur pour l'exercice 2021

Beldjoud dévoile sa destination

Il sera spécialement affecté à la modernisation de l'administration et l'amélioration du service public.

Le projet de loi de finances prévoit une enveloppe financière de plus de 555 milliards de dinars pour le ministère de l'intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire pour l'exercice 2021. Beldjoud dévoile sa destination. Il sera spécialement affecté à la modernisation de l'administration et l'amélioration du service public. «Le projet de budget prévu est de 555 565 924 000 dinars, avec une augmentation de 123 571 506 000 dinars, soit 28% de plus par rapport aux affectations ouvertes en 2020», a précisé, jeudi, le ministre de l'Intérieur Kamel Beldjoud, devant la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale consacrée au débat portant sur les dispositions du projet de loi de finances (PLF) 2021. Terminé le temps de l'opacité. Place à la transparence. L'argent du Trésor public, du contribuable doit connaître une traçabilité. Un mode de gestion sain qui doit mettre fin à la dilapidation des deniers publics, une particularité de l'ancien système qui s'est érigée en culture au point d'assécher les caisses de l'Etat. Les interminables procès en cascade qui ont conduit d'ex-Premiers ministres, des ministres, de hauts fonctionnaires, des élus en prison, éclaboussant au passage les institutions de la République, en témoignent. Place à la rationalisation, à la rigueur budgétaire pour répondre aux revendications citoyennes dans un contexte de crise financière exceptionnel imposé par une crise sanitaire inédite. L'administration algérienne bureaucratique dans l'âme et réputée pour son archaïsme, ses lenteurs, représente une épreuve redoutée dès que l'on a à faire à elle. Des réflexes qui doivent dorénavant disparaître. Place à la technologie, à l'économie de la connaissance. Des caractéristiques du Plan d'action du gouvernement dont doit bénéficier le département de l'intérieur. L'enveloppe financière qui lui sera allouée servira à la mise en place d'une stratégie pour la modernisation de l'administration. Elle permettra l'exécution d'un nombre de procédures et décisions susceptibles de «développer la e-administration censée prendre en charge, de la meilleure façon, les revendications des citoyens, et de doter l'administration de moyens de gestion modernes», a indiqué Kamel Beldjoud. La formation sera centrale dans cette révolution que doit connaître ce secteur. Elle touchera qui? «Une partie du budget concernera le programme de formation au profit de l'ensemble des personnels du secteur aux niveaux central et local, ainsi qu'au niveau des domaines relevant des tâches administratives et prestations quotidiennes offertes aux citoyens, tout en continuant d'appliquer les mesures prises en vue d'optimiser le service public et booster la cadence de réalisation des projets en cours.» a révélé le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. Les zones d'ombre qui sont désormais sous les feux de la rampe ne seront pas oubliées. «La poursuite des efforts déployés dans le cadre du développement local, sera davantage focalisée sur les projets de proximité bénéficiant directement aux citoyens, particulièrement dans les zones d'ombre» a fait remarquer le successeur de Salah Eddine Dahmoune. Le budget d'équipement sera dépensé «dans le cadre du respect des instructions et orientations qui s'inscrivent dans l'effort de poursuivre la gestion rationnelle des ressources disponibles durant la période 2019-2021», a-t-il souligné. Les plans communaux de développement, pour la réalisation de projets liés à l'approvisionnement en eau potable, l'assainissement, l'aménagement des routes et voies et raccordement des zones d'ombre, bénéficieront d'une enveloppe financière de 100 milliards de dinars, pour répondre aux attentes de leurs populations. Il faut rappeler que le président de la République a été particulièrement sensibilisé à la question des îlots de précarité parsemés à travers le pays. «Je vis la réalité du citoyen et je n'accepterai jamais qu'il y ait un citoyen de première zone et un autre de deuxième ou de troisième zone. Les fruits du développement doivent s'étendre à toutes les régions et à l'ensemble des citoyens» a prévenu Abdelmadjid Tebboune lors d'un Conseil des ministres qui s'est tenu le 3 février.

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