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Béjaïa :«Pour un état de droit»

Mêmes slogans, même itinéraire, appuyés par une nouvelle halte devant le tribunal de Béjaïa. Depuis que des détenus d’opinion sont en prison, la communauté universitaire ne veut pas lâcher du lest. Hier encore, la revendication du départ du système et de ses symboles ainsi que le rejet de dialogue menant à une quelconque élection ont été réitérés par les manifestants qui ont battu le pavé des artères de la ville, du campus, de Tharga Ouzemmour, lieu de départ habituel, en passant par l’esplanade de la Maison de la culture Taos Amrouche et la place Saïd Mekbel devenue la halte incontournable en vue des luttes pour toutes les libertés jusqu’au tribunal de Béjaïa. Des centaines de voix haut et fort, se sont élevées avec le désir de changement pour une nouvelle Algérie à la base d’un Etat civil et surtout la libération des détenus d’opinion avec cette forte indignation contre le maintien en détention de jeunes, coupables d’avoir brandi l’emblème amazigh ou encore d’avoir émis une opinion. L’exigence de leur remise en liberté sans conditions a été soulevée, tout comme lors d’un rassemblement la veille, sur la place Saïd Mekbel. La pression de la communauté estudiantine de Béjaïa reste de mise et rien ne semble dissuader les manifestants, soutenus par la société civile de plus en plus présente à la marche. «Pour un Etat civil et contre un Etat militaire ou islamiste», les participants ne jurent que par le maintien de la pression jusqu’à l’aboutissement des revendications des Algériens, qui veulent vivre heureux dans leur propre pays.

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