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Voulant prendre les devants pour la rentrée sociale

Bedoui se débât

Le gouvernement s’apprête à affronter cette épreuve, en mettant en ligne de mire, l’importance d’éviter toutes sources de discorde et de mécontentements populaires.

Sous l’effet de la contestation populaire, entamée le 22 février, la rentrée sociale 2019-2020, revêt un aspect exceptionnel, et se trouve au cœur des préoccupations du gouvernement Bedoui. Effectivement, sous une conjoncture inédite, entachée de flou et d’incertitude, le gouvernement s’apprête à affronter cette épreuve, en mettant en ligne de mire, l’importance d’éviter toutes sources de discorde et de mécontentements populaires, susceptibles de jeter de l’huile sur le feu.


Les failles chroniques
A cet effet, le Premier ministre, Noureddine Bedoui, a présidé, dimanche 14 juillet 2019, un Conseil interministériel élargi consacré à l’examen des préparatifs de la prochaine rentrée sociale, mettant l’accent sur « l’importance de ce rendez-vous et la nécessaire mobilisation de tous pour sa réussite, notamment dans la conjoncture que traverse notre pays et qui exige la multiplication et la conjugaison des efforts, en particulier ce qui a trait à la rentrée scolaire qui constitue la première priorité durant l’étape actuelle, soulignant la nécessité de lever toutes les entraves et de prendre en charge les insuffisances à temps » selon le communiqué des services du Premier ministre. Hormis le fait que, les mesures prises penchent vers un souci d’apaisement, le gouvernement Bedoui, tente de mettre le doigt sur les failles chroniques qui accompagnent la rentrée et qui généralement ne manquent pas de mettre à rude épreuve le moral et la trésorerie des citoyens. Dans ce contexte, le Premier ministre a souligné la nécessité de « faire prévaloir le dialogue avec les différents partenaires sociaux dans tous les domaines, d’activer les mécanismes de l’action de proximité et d’écoute à travers les sorties de terrain par tous les secteurs, et prendre des mesures immédiates pour la prise en charge des préoccupations des citoyens et des opérateurs au niveau national ». Autrement dit, les structures gouvernementales, doivent se déployer sur le terrain pour tenter de rapprocher le citoyen des pouvoirs publics et établir une relation à même de cerner les besoins et de tenter d’y répondre avant qu’elles ne prennent des dimensions incontrôlables.


Action sociale
Dans ce sens, sur le plan social, le Premier ministre a décidé d’ « accorder un grand intérêt aux personnes aux besoins spécifiques en élevant le niveau de prise en charge des élèves aux besoins spécifiques afin de leur garantir les mêmes chances de scolarisation, et de mobiliser toutes les ressources financières nécessaires à l’encadrement et à la mise à niveau des établissements spécialisés ». Pour ce faire, le Premier ministre a chargé les secteurs de l’Education nationale, de la formation et de l’enseignement supérieur de « consacrer au moins 3% de leurs ressources humaines et de leurs capacités pédagogiques aux élèves issus de cette catégorie, sachant que des classes intégrées et aménagées seront créées dès la prochaine rentrée scolaire pour la prise en charge de cette catégorie ».


Emploi et sécurité alimentaire
Par ailleurs, sur le plan de l’emploi, et en réponse à la dissonance qui existe entre le marché du travail et les produits de la formation professionnelle, il a été décidé « l’activation du rôle des centres d’excellence et de leurs annexes en matière de formation professionnelle et d’apprentissage, en adoptant une approche d’anticipation pour la conformité du produit de formation avec les besoins du marché de l’emploi tout en les adaptant aux spécificités de chaque activité et de chaque région ». Dans le même sillage, et afin d’assurer un approvisionnement ordinaire et régulier du marché national en produits alimentaires, énergétiques, le Premier ministre a donné des instructions pour « la prise en charge immédiate des préoccupations exprimées par les agriculteurs concernant la facilitation des opérations de stockage de récolte de blé pour cette année qui s’avère exceptionnelle, notamment à l’Est du pays ». A cet effet, les ministres de l’Intérieur, de l’Agriculture et de l’Industrie ont été chargés de prendre des mesures d’urgence pour « l’exploitation des capacités de stockage disponibles sur le territoire algérien et sa mise à disposition du produit national en premier lieu, ainsi que l’accélération de la réalisation des centres de stockage des céréales ».
En outre, concernant la rentrée scolaire, universitaire et professionnelle, le Premier ministre a décidé d’ « accélérer la réalisation des différentes infrastructures devant entrer en service et dont les travaux ont avancé considérablement et chargé le ministre des Finances de veiller personnellement à mobiliser les ressources financières nécessaire à cet effet ».
 

infrastructures éducatives
Les efforts des autorités publiques pour le renforcement de l’infrastructure éducative ont été sanctionnés par la réalisation de plusieurs structures. Ainsi, plus de 695 nouvelles structures scolaires, dont 452 primaires, 144 CEM et 99 lycées, en sus de 273 nouvelles cantines scolaires, seront mises en service à la prochaine rentrée scolaire. S’agissant de la rentrée universitaire, le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sera renforcé par plus de 62 000 nouvelles places pédagogiques et plus de 31 000 nouveaux lits, au profit des étudiants, portant ainsi la capacité d’hébergement globale à plus de 658 000 lits. Quant au secteur de la formation et l’enseignement professionnels, il s’agit de la mise en service de 24 nouveaux établissements de formation, d’une capacité de plus de 15 000 apprentis, qui viendront s’ajouter à 1 295 établissements déjà existants.

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