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Il a rencontré, hier, des acteurs du Hirak

Baptême du feu pour le panel

Tout compte fait, la rencontre qui s’est tenue, hier, n’est qu’un test qui en dit long sur la réunion qui va se dérouler aujourd’hui où les choses sérieuses vont commencer.

Le Panel des personnalités chargées d’assurer la médiation et le dialogue inclusif avec toutes les forces politiques et la société civile a rencontré, hier, pour la première fois et d’une manière officielle certains « acteurs » du Mouvement populaire à l’hôtel Madaure, à Chéraga.
C’est une rencontre qui est la première dans son genre, puisque des acteurs qui se réclament du Hirak étaient présents pour apporter leur éclairage et aussi leur vision du dialogue politique dans la perspective d’enclencher le processus du changement et mettre un terme à la spirale de la crise qui guette les institutions de l’Etat.
Dans ce sens, l’Instance de dialogue du Panel qui est chapeautée par l’ex-président de l’Assemblée populaire nationale, Karim Younes, a tenu les mêmes déclarations par rapport à la présence pour la première fois des « acteurs qui se réclament du Mouvement populaire. Sur ce sujet, Karim Younès a encore une fois rappelé à ce propos que « Des Algériens ont contacté certains membres du Panel et ont demandé de fixer une rencontre. Des membres du Panel leur ont donné un rendez-vous pour se voir et débattre des thèmes qui ont trait à la situation politique et la crise en cours », a-t-il rétorqué.
Le chef de file du Panel a évité de tomber dans le jeu de la publicité quant aux noms des « acteurs » du Mouvement populaire qui ont pris langue avec les personnalités chargées d’assurer la médiation et entamer le dialogue inclusif.
Hormis des déclarations formelles sur les tenants et les aboutissants de la rencontre qui se déroulera aujourd’hui au siège du réseau Nada, l’Instance de dialogue a insisté sur l’idée que le Panel ne « mettra pas de limites ni de seuil quant à cette rencontre où l’ensemble des protagonistes y participeront, que ce soit les « acteurs du Mouvement populaire ou les forces politiques sans a priori quelconque », a martelé Karim Younès.
Les « acteurs » qui sont venus pour participer à la rencontre avec l’Instance politique de médiation et de dialogue représentent 30 wilayas du pays, le choix a été fait sur la base de la représentativité par wilaya, ce qui veut dire que lesdits « acteurs » représentent leurs wilayas respectives. Ce qui a été remarqué lors de cette rencontre, est le fait qu’il y avait une absence saillante des représentants d’Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa et d’autres régions où le Mouvement populaire a fait preuve d’un degré très élevé de la mobilisation et de manifestations.
Tout compte fait, la rencontre qui s’est tenue, hier, n’est qu’un test qui en dit long sur la réunion qui va se dérouler aujourd’hui où les choses sérieuses vont commencer. On ne sait pas comment les choses vont se dérouler étant donné que le Panel lui-même vit une espèce de flux et de reflux à la fois.
Des universitaires et des personnalités de la société civile ont rejoint le Panel, mais quelques jours après les défections ont commencé à se faire sentir, c’était le cas de l’économiste Smaïl Lalmas qui a participé à la première rencontre officielle du groupe du Panel avec le chef d’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah. C’était le cas aussi du professeur Adda Bounedjar, cancérologue et de Mohamed Bekkat-Berkani, président de l’Ordre national des médecins qui ont affiché une absence sans pour autant que la lumière soit faite sur leur retrait du Panel.
De l’autre côté, le Panel a vu de nouvelles « recrues » à l’image de l’universitaire Ammar Belhimer et de l’avocate Fatma Benbraham. Une « commission politique » a été créée dans le but de permettre à l’Instance politique de médiation et de dialogue d’avoir un large éventail pour contacter et débattre avec toutes les forces politiques et les acteurs de la société civile et d’avoir davantage d’informations et de propositions pour les transformer en un document du travail.
Une chose est sûre, le travail de l’Instance politique pour la médiation et du dialogue aura à gérer les contradictions qui sont véhiculées par la dynamique née du Mouvement populaire et de son élan historique du 22 févier qui exigent dans sa mobilisation qui ne faiblit pas le départ du régime et de tous ses symboles pour asseoir un véritable changement démocratique et social.

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