{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Electricité et gaz pour les zones d’ombre

Attar à la manette

«Il appartient de hâter la concrétisation de tous les projets de raccordement aux réseaux d’électrification et de gaz naturel…» , a déclaré le ministre.

Sortir les «clusters de la misère», de l'ombre à la lumière: une priorité du gouvernement. Le Sud du pays est concerné à plus d'un titre. La question de l'électrification et de l'approvisionnement en gaz naturel de cette partie du territoire national, d'Illizi notamment, a été mise en exergue lors de la visite de travail de trois jours effectuée dans cette wilaya par le ministre de l'Energie. «Il appartient de hâter la concrétisation de tous les projets de raccordement aux réseaux d'électrification et de gaz naturel, notamment au profit des zones d'ombre, en tant que leviers de développement et d'amélioration du cadre de vie du citoyen», a déclaré Abdelmadjid Attar lors de la dernière escale de son séjour saharien. Cette démarche s'inscrit parmi les priorités du plan d'action du gouvernement et intervient en application des recommandations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, portant impulsion des projets de développement dans ces régions, notamment en matière de raccordement aux réseaux d'énergie, a-t-il rappelé.
Illizi, ce n'est pas moins de 8 000 zones d'ombre, dépourvues de gaz et d'électricité, qui ont été répertoriées, à l'échelle nationale, par le ministère de l'Energie, en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. L'argent étant le nerf de la guerre, pour leur éradication, ne manquera pas. Illizi sera bien servie. «Une enveloppe conséquente sera consacrée à la wilaya d'Illizi pour mettre en oeuvre ses projets dans les plus brefs délais, en vue de consolider le taux de couverture en énergie à travers le territoire de la wilaya», a annoncé le ministre. Le taux de couverture en électricité atteint par cette région du pays est de plus de 90%, contre 52% pour la couverture en gaz naturel, avec 9 000 branchements au gaz. Quels sont les projets qui ont été lancés par le ministre durant sa visite de travail? Au village de Fadhnoune (100 km d'Illizi), classé zone d'ombre, il a procédé au coup d'envoi du projet de réalisation d'un poste de détente de gaz, qui doit alimenter 140 foyers en gaz naturel et contribuer à la production d'électrité, en substitution au carburant. À Bordj El Haouès, ex-Fort Gardel, à 270 km au sud d'Illizi, il a été question d'un projet d'alimentation en gaz naturel de 1.200 foyers, à la faveur d'un réseau de distribution de 28 km. Djanet À Tasset (7 km de la RN 3 reliant Illizi et Djanet) il a pris connaissance des préoccupations des habitants de cette contrée liée au manque d'eau potable. À Djanet, capitale du Tassili N'ajjers, élevée au rang de wilaya déléguée, il a inauguré une centrale électrique dotée de deux turbines à gaz (17 et 34 mégawatts), Une réalisation qui a permis la création de 39 emplois. Le successeur de Mohamed Arkab a, par ailleurs, inspecté une centrale électrique photovoltaïque de 3 mégawatts, porteuse d'un projet qui doit augmenter sa capacité à 4 mégawatts. Rappelons que le ministre de l'Energie avait débuté sa tournée saharienne par In Amenas, à 265 km au nord-est d'Illizi, dont la zone d'activités industrielles doit être raccordée aux réseaux d'électricité et de gaz. D'une importance stratégique, dotée d'une superficie de 64 hectares, elle est appelée à devenir un pôle industriel susceptible de promouvoir l'investissement et de constituer un incubateur de start-up et de PME. À cet effet, Attar a mis en exergue la dynamique que peut insuffler son secteur à l'économie nationale, en l'orientant vers les investissements générateurs de richesse. «Les futurs enjeux de l'économie nationale exigent une exploitation optimale de l'énergie, en élargissant son champ d'utilisation et en l'orientant vers les investissements générateurs de richesse, à l'instar de l'agriculture et de l'industrie, pourvoyeurs d'emplois durables», avait souligné, le 9 octobre dernier, Abdelmadjid Attar. La boucle a été bouclée avec la prise en charge du lourd héritage des zones d'ombre, laissées pour compte d'une gestion dramatique des affaires du pays, durant ces 20 dernières années, en particulier.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours