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Après la mort de Abdelmalek Droukdel

Aqmi désigne son nouveau chef

L'Algérien Abou Oubaïda Youssef al-Annabi succède à Abdelmalek Droukdel, tué en juin par l'armée française.

Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) se réorganise. Selon l'agence américaine Site, spécialisée dans la surveillance des groupes jihadistes, l'organisation terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) vient de nommer un de ses cadres à sa tête pour succéder à l'Algérien Abdelmalek Droukdel, tué en juin par les forces armées françaises dans le nord du Mali. Ce dernier n'est autre que le chef du «Conseil des notables» de l'organisation, qui tient lieu de comité directeur du groupe terroriste. D'après le think tank américain Counter Extremism Project (CEP), le nouveau chef d'Aqmi serait un ancien membre du Groupement salafiste pour la prédication et le combat (Gspc). Il figure également, selon la même source, sur la liste noire américaine des «terroristes internationaux» depuis septembre 2015.
Abou Oubaïda Youssef al-Annabi serait aussi connu pour gérer la branche médias d'Aqmi, étant donné qu'il apparaît régulièrement dans les vidéos du groupuscule terroriste islamiste, ajoute la même source. Pour rappel, Abdelmalek Droukdel avait été tué le 3 juin dernier lors d'une opération menée par l'armée française. Dans le même message envoyé à Site, Aqmi a aussi révélé que la missionnaire suisse, Béatrice Stöckli - enlevée en 2016 et prise en otage au Sahel - a été exécutée. Elle travaillait à Tombouctou, au Mali. Le mouvement djihadiste a déclaré que sa mort était une réponse à une tentative des «croisés français» pour la libérer. Pour rappel, Aqmi a reçu l'allégeance de plusieurs groupes djihadistes actifs au Sahel, rassemblés depuis 2017 au sein du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Gsim, également appelé Jnim). Mais qui est le nouveau chef d'Aqmi? Selon le site saadaonline.net, il s'agit de l'Algérien Yazid Moubarak connu sous le pseudonyme d'Abou Oubaïda Youssef al-Annabi et qui aurait reçu une formation en Afghanistan au début des années 1990. Considéré comme l'un des membres fondateurs de l'organisation terroriste «le Groupe salafiste pour la prédication et le combat» en Algérie, en 2004, avec Abdelmalek Droudkal, il aurait échappé à la mort en novembre 2009, après que l'Armée nationale a réussi à le blesser grièvement, après une embuscade militaire dans la région d'Imsouhal, dans la wilaya de Tizi Ouzou à l'est du pays, au cours de laquelle l'armée avait éliminé trois terroristes parmi les dirigeants de l'organisation blacklistée en 2015 par le département d'État américain, il sera inscrit par les Nations unies, en février 2016, parmi les terroristes les plus dangereux, après son allégeance à Al-Qaïda.
Membre fondateur du Gsim au nord du Mali, Al-Annabi a participé à la mise en oeuvre de plusieurs opérations terroristes sanglantes en Algérie, plus particulièrement celles ayant ciblé le Palais du gouvernement, deux commissariats de police et un groupement de gendarmerie à Bab Ezzouar (Alger) en 2007. Des attaques ayant fait 30 morts et plus de 220 blessés. De même qu'il serait derrière la tentative d'assassinat de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika en 2007 dans la wilaya de Batna. En février 2017, il sera condamné, par contumace, par la justice algérienne, au même titre que Abdelmalek Droukel.

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