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Quelle alternative pour booster le développement?

Annaba à la croisée des chemins

A peine installé, le nouveau wali est confronté à une série de contestations.

C’est une prise de commande atypique qui se profile à l’horizon de la wilaya de Annaba. Effectivement, fraîchement désigné à la tête de l’exécutif de Annaba, Djamel Eddine Berrimi semble avoir beaucoup de pain sur la planche. Comme tous ses prédécesseurs, Berrimi, n’a pas manqué de faire part de la nécessité d’une relance de la machine développementale dans cette wilaya qui regorge d’énormes richesses. Lors de sa rencontre avec la presse, la semaine dernière, le wali a livré les grandes lignes de son plan d’action aux fins d’insuffler un élan à la machine du développement, selon lui « en panne ». Précisant dans ce sens, les priorités exigeant une action prompte. Ces priorités s’aligneront-elles dans l’exécution du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, via le plan d’action du gouvernement ?
D’ailleurs, au moment de la mise sous presse, le wali de Annaba, assiste à la rencontre gouvernement-walis. Une rencontre qui s’articule, entre autres, autour de l’amélioration continue du cadre de vie citoyen à travers une démarche de planification des systèmes de développement local et la mise en place d’une gouvernance urbaine axée sur la gestion moderne des nouvelles villes. A priori, ces orientations du plan d’action du gouvernement sont loin de s’assimiler à la feuille de route du nouveau wali de Annaba. Force est de constater que booster le développement par la relance des grands projets structurants, pourrait ne pas être la formule idoine pour Annaba, du moins en cette période. Ces projets structurants inscrits dans un contexte économique difficile marqué par la chute drastique des revenus du pétrole et l’environnement sociopolitique instable, semblent servir de cheval de bataille. pour le nouveau wali. Le responsable a qualifié la croissance du développement en deçà des résultats, par rapport aux 600 milliards de centimes dégagés par l’Etat. Ce budget, dont 250 milliards ont été octroyés au secteur de l’hydraulique, a été débloqué trois jours avant le mouvement des walis… En outre, le périple effectué dans quelques communes de la wilaya où, le nouveau chef de l’exécutif s’est fait une idée sur le développement à Annaba. Ces haltes ont notamment ciblé quelques secteurs porteurs de « carences » c’est ce qu’a laissé entendre le chef de l’exécutif qui a fait savoir que « je n’ai pas le droit de juger, mais en ma qualité de wali, j’hérite du passif et de l’actif en matière de gestion ». Du secteur de l’Education nationale, jusqu’à l’investissement, en passant par les transports, Djamel Eddine Berrimi, semble avoir mis en place une feuille de route pour « rattraper » le développement de Annaba. Cette contrée dont sa spécificité de « wilaya cosmopolite », lui procure le statut de « ville à la composante sociale vulnérable », celle-ci renfermant un amalgame d’habitants aux besoins incessants. Ces derniers sont à l’origine des sempiternels mouvements de protestations. D’ailleurs, il faut signaler qu’à peine installé, le nouveau wali était confronté à une série de contestations. En une seule journée, les agents contractuels du secteur de l’emploi, les souscripteurs Aadl, les demandeurs de logements sociaux, ont tous tiré sur la corde des revendications, sans pour autant revenir sur les blocages des APC ou les P/APC suspendus, pour des poursuites judicaires. Situations entre autres traduisant, le malaise caractérisant la wilaya et sa population. Cette vulnérabilité sociale est plus profonde que celle des projets structurants gelés en raison de la crise financière, le tramway entre autres, dont même la relance ne changera en rien, au marasme quotidien des populations. Situation provoquée depuis quelques jours, par la prolifération accélérée des constructions illicites. Pis encore, le retour en force des animaux errants dans les centres urbains du chef-lieu de la wilaya, la réapparition des kiosques anarchiques à El Bouni et Sidi Amar entre autres. Ces situations et bien d’autres ont besoin de prise en charge, même si dans de nombreux cas, l’ouverture du dialogue avec le wali surtout, permet d’apaiser les tensions, il n’en demeure pas moins que l’agitation du front social se fait sentir chaque jour un peu plus. L’éventail des revendications touche pratiquement à tous les segments du quotidien.

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