{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Crise libyenne

Alger et Tunis accordent leurs violons

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, lundi, un appel téléphonique du président tunisien Kaïs Saïed, en prévision de la tenue de la première réunion politique inter-libyenne, à Tunis, sous les auspices des Nations unies.

L'entretien a porté sur les relations bilatérales que fonde le socle des liens indéfectibles entre les deux peuples frères, d'une part, et sur les récents développements au plan régional, d'autre part, notamment la crise libyenne qu'Alger et Tunis suivent avec une égale attention. Il a été, également, question de la prochaine visite du chef de l'Etat en Tunisie, destinée à consolider davantage la coopération entre les deux pays. S'agissant de la crise en Libye, le président Tebboune a réaffirmé la position claire et constante de l'Algérie qui a, sans cesse, préconisé la solution politique, basée sur l'expression légitime du peuple libyen frère. A cette occasion, le président Tebboune «a salué l'organisation par la Tunisie du dialogue inter-libyen, sous l'égide de l'ONU, prévu en novembre prochain», selon le communiqué de la Présidence.
Le chef de l'Etat a assuré au président Kaïs Saïed que l'Algérie, également voisine de la Libye, «se tient, toujours, aux côtés de la Tunisie». Il faut dire que les deux pays partagent une vision identique sur le dossier, convaincus que la solution politique inclusive est la seule démarche à même de restaurer la paix et de garantir la sécurité, l'intégrité et la souveraineté du pays frère et voisin.
Les deux pays insistent, en outre, sur la fin des ingérences étrangères qui ont aggravé le conflit et menacent la sécurité de l'ensemble de la région, notamment avec les livraisons d'armes qui font fi de l'embargo décrété par le Conseil de sécurité de l'ONU.
A cet égard, les efforts méritoires de la Mission des Nations unies en Libye (Manul) qui a organisé, depuis septembre dernier, de multiples réunions entre les deux principaux camps rivaux, réunis pour des pourparlers thématiques (parlementaire, au Maroc, militaire, en Egypte, et institutionnel, en Suisse) ont conduit à la première réunion politique.
L'ONU a affirmé que la rencontre sera ouverte aux dirigeants qui ne visent aucun poste gouvernemental. «Nous souhaitons voir des gens qui ne sont pas là pour leur propre carrière politique mais pour leur pays», a, en effet, souligné Stéphanie Williams, émissaire par intérim des Nations unies en Libye, après avoir été reçue en audience par le président Kaïs Saïed.
La réunion de Tunis s'ouvrira le 26 octobre, par visioconférence, avant de se transformer, début novembre, en face-à-face entre les membres du Parlement de Tobrouk (Est libyen) et du Haut Conseil d'Etat (Ouest), ainsi que des participants sélectionnés par l'ONU, représentant la «diversité» du pays. Interrogée sur la participation du maréchal Khalifa Haftar ou du chef du GNA, Fayez al-Serraj, Mme Williams a indiqué que «la condition, pour participer à ce dialogue, est de renoncer à être considéré pour occuper des postes gouvernementaux de premier rang...Cela inclut le Conseil présidentiel, le Premier ministère, les ministères et différents postes de souveraineté».
«L'objectif de cette réunion est d'arriver à des élections nationales», a-t-elle, ainsi, affirmé.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours