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Après un ballet diplomatique elle a abrité la réunion des pays voisins avec la Libye

Alger à l’heure des exploits

L’Algérie avait insisté sur «le rôle primordial des pays voisins dans la résolution de la crise libyenne».

Jamais la question libyenne ne semblait aussi proche d’une issue pacifique au conflit. Depuis l’entrée en lice de l’Algérie, après la menace qu’avait fait peser la Turquie, aggravant le risque d’une «irakinisation» de la crise, les efforts diplomatiques se font intenses et la réunion à Alger des pays voisins de la Libye illustre fortement la convergence de vue entre tous les acteurs concernés, de près ou de loin, par la question. Le président de la République qui a reçu, ce jeudi, les ministres des Affaires étrangères de la Tunisie, d’Egypte, du Tchad, du Niger, du Soudan, et du Mali, n’a pas manqué de rappeler «la détermination de l’Algérie à ne ménager aucun effort en vue d’empêcher l’effusion du sang dans ce pays frère et mettre fin aux souffrances du peuple libyen, à travers le rapprochement des vues entre les frères libyens», rapporte un communiqué de la présidence de la République.
Cela se réalisera par l’incitation des belligérants «à mettre fin aux hostilités et à retourner à la table du dialogue inter-libyen à même de préserver l’unité du peuple et garantir sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire», a précisé la même source. Le chef de l’Etat qui a souligné «les résultats positifs issus de la conférence de Berlin, notamment en ce qui concerne la consolidation de la trêve, l’embargo sur les armes et la reprise du processus politique», a mis en exergue «l’importance du rôle des pays voisins de la Libye qui souffrent également de ce conflit et de ses répercussions graves sur la stabilité et la sécurité de la région».
Cette importante précision énoncée, le Président Tebboune a insisté sur la consolidation de la coordination et l’intensification de «la concertation entre ces Etats et avec les acteurs internationaux, en vue d’accompagner les Libyens dans le processus de règlement politique de cette crise».
Ce propos repose sur des éléments concrets que détient l’Algérie auprès des acteurs libyens et les ramifications qu’ils peuvent avoir à l’extérieur, avec certains Etats et autres organisations terroristes. C’est dire tout le poids de la diplomatie algérienne qui a réussi à stopper net un processus d’effondrement du pays. Il reste à inverser les tendances et créer une dynamique nouvelle en faveur d’une issue politique au conflit. Les ministres hôtes de l’Algérie ont renouvelé au président de la République «leur attachement à une solution pacifique à la crise libyenne et leur profonde inquiétude quant aux immixtions étrangères, au soutien militaire accordé aux parties belligérantes et à l’envoi de mercenaires, de terroristes et de combattants étrangers en Libye, ayant ainsi un impact négatif sur la sécurité et la stabilité de ce pays», rapporte le communiqué.
Le ministère des Affaires étrangères algérien a organisé en fin de semaine une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye. Cette rencontre diplomatique a vu la présence des ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, de la Tunisie, de l’Egypte, du Soudan, du Tchad et du Niger et celui du Mali.
Il faut rappeler que la réunion d’Alger se veut comme le prolongement de la conférence de Berlin, dans le sens où parmi les recommandations qui ont été entérinées de ladite conférence l’Algérie avait insisté sur «le rôle primordial des pays voisins dans la résolution de la crise libyenne ». C’est dire que l’approche algérienne de règlement du conflit libyen est en train de prendre la forme de la concrétisation via la rencontre d’Alger et la présence des pays voisin de la Libye. Dans ce sens, le ministre des Affaires étrangères algérien, Sabri Boukadoum a souligné que «nous sommes d’autant plus confiants que les parties libyennes ont accueilli favorablement la proposition de l’Algérie d’abriter les rounds du dialogue inter-libyen à l’avenir» et d’ajouter «nous saluons les efforts de l’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, en faveur du règlement de la crise et du rétablissement de la stabilité dans ce pays frère», a-t-il argué.
Le communiqué final de la réunion d’Alger insiste sur la nécessité « de la préservation de la sécurité en Libye, son indépendance et son intégrité territoriale, ainsi qu’au rejet des interventions étrangères qui ne font que perdurer la crise et la rendre plus complexe», et d’ajouter «la nécessité aussi pour toutes les parties libyennes à rester engagées dans le maintien du cessez-le-feu, exprimant leur espoir que les frères libyens s’engagent dans un règlement pacifique de la crise libyenne, loin de toute solution militaire et d’intervention étrangère.
La dimension de la rencontre et son influence ont impliqué le président du Comité du haut niveau sur la Libye à l’Union africaine (UA),le président congolais, Denis Sassou N’Guesso qui vient d’envoyer une invitation solennelle à Abdelmadjid Tebboune de participer à la réunion sur la Libye à Brazzaville.

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