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Plus que sept jours avant le début de la campagne électorale

Alerte dans les QG des candidats

Aux staffs de campagne de jouer. Il leur appartient d’étaler leur inventivité et la culture du marketing politique.

Derniers préparatifs, dernières retouches et derniers réglages avant de descendre dans une arène politique sous pression. A sept jours du début officiel de la campagne électorale pour la présidentielle du 12 décembre, c’est l’alerte dans les quartiers généraux des cinq candidats retenus pour ce scrutin. Ils ont décidé d’aller au front confronter leurs idées directement avec ceux qui les refusent. Il faut une bonne dose de courage politique sachant que le déroulement de la campagne électorale constitue une sérieuse problématique. Il y a des indices qui font croire que ces joutes électorales seront confinées dans des salles fermées sans les rencontres de proximité et les face-à face candidats-citoyens. Ce qui donnera une campagne électorale loin des standards normaux. Elle risque d’être insipide, incolore et inodore. On sera alors loin des grands coups de sabre des batailles présidentielles où le sens du verbe et le goût des postures martiales sont de rigueur! Mais c’est sans compter sur les vertus insondables de la politique. En plus des candidats et de leurs staffs respectifs, des universitaires et des intellectuels y croient. Il y a en effet, des courants qui soutiennent, que la majorité des Algériens se rendra aux urnes le 12 décembre prochain. « Je persiste à dire que c’est une partie des Algériens, qui refuse l’élection, parmi une majorité qui est pour ce rendez-vous électoral », a affirmé sur ces mêmes colonnes, avant-hier, le docteur Souleymene Arradj, professeur en sciences politiques et analyste. Pour le professeur Arradj, l’Algérie est «sur la bonne voie du fait que le processus électoral œuvre à valoriser les revendications du peuple». Coincés entre le rejet exprimé chaque mardi et vendredi par la rue et les assurances des autorités à réussir cette échéance, les directeurs de campagne tâtent le terrain. Plusieurs d’entre eux sont rendus dans les grands centres urbains pour prendre le pouls et observer de plus près la réalité de cette «hostilité ambiante». Ils «s’arment» en conséquence, car disent-ils, il suffira de dépasser les railleries et l’animosité des premiers jours pour que le train de la campagne prenne sa vitesse de croisière. «Ce sont les aléas du terrain, le challenge est difficile, mais il n’est pas insurmontable», confie un directeur de campagne d’un candidat «bien placé sur les starting- blocks». En fait, tout est dans l’art de formuler les promesses électorales. Jeudi dernier, Ali Benflis a fait sa première apparition électorale. Dans une posture d’homme d’Etat, Benflis s’est voulu très didactique, insistant sur la moralisation de la vie politique et l’engagement de sincérité envers les Algériens. Hier, c’est son rival, Tebboune qui a mis du relief. En annonçant de supprimer l’IRG sur les salaires ne dépassant pas les 30 000DA, Tebboune a parfaitement identifié sa cible électorale. Ce n’est qu’un début en attendant la prestation des trois autres candidats. Aux staffs de campagne de jouer. Il leur appartient d’étaler leur inventivité et la culture du marketing politique.

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