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Abdelmadjid Tebboune aux algériens lors de sa Première conférence de presse

Abdelmadjid Tebboune aux algériens lors de sa Première conférence de presse

x«J’ai été élu par le peuple algérien», dira-t-il, allusion à la réaction « froide » du président français à son élection.

Pour sa première sortie, le président élu a choisi de faire face à la presse nationale. En conférence, hier en début de soirée, quelques heures après la confirmation par l’Anie de son élection à la tête de la République. De prime abord, Abdelmadjid Tebboune annonce la couleur : «Je ne me vengerai pas, comme il se dit ici et là. J’ouvre une nouvelle page, pour une nouvelle République et un nouvel état d’esprit. Il n’y aura ni exclusion ni marginalisation.» Le décor de sa mandature étant ainsi posé, Abdelmadjid Tebboune envoie un message limpide en direction des jeunes qu’il salue pour la confiance placée en lui. «Je m’engage d’être toujours aux côtés des jeunes pour leur intégration dans la vie politique et économique pour la passation du flambeau», dira-t-il dans le préambule à sa conférence de presse. Tebboune n’omet pas d’adresser un sentiment de respect aux quatre autres candidats, à l’Anie, à l’ANP « avec à sa tête le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah », aux hommes d’affaires honnêtes, à la femme algérienne… Bref, Abdelmadjid Tebboune se place comme réellement le président de tous les Algériens.
Le président élu annonce n’avoir aucune destination particulière à l’étranger. Sa priorité, dès sa prise de fonction, ne sera pas de se rendre à une quelconque capitale, mais à sillonner l’Algérie profonde.
Au plan politique, sa première action sera de proposer «une refonte de la Constitution en association avec les intellectuels et des acteurs de la société civile». Le brouillon de la Constitution ainsi réalisé «sera soumis à un large débat en Algérie et dans la communauté émigrée pour une adoption par voie référendaire». L’autre grand chantier auquel
s’attèllera le nouveau président sera celui du Code électoral, avec pour mission essentielle de consacrer la séparation entre l’argent et les élections. Le bonus qu’entend ajouter Abdelmadjid Tebboune consiste à encourager les jeunes à s’impliquer dans la politique en prenant à la charge exclusive de l’Etat le financement des campagnes électorales des jeunes. Le président en profite pour annoncer sa grande disponibilité au dialogue «avec quiconque veut éteindre le feu de la fitna et de la division», insiste-t-il. Il dira qu’il n’a pas l’intention de créer un parti, son gouvernement sera formé de jeunes et promet même des surprises aux Algériens dans ce domaine. La dissolution du Parlement n’est pas dans son agenda Sur
d’autres aspects, notamment la récupération des deniers de l’Etat transférés à l’étranger par des corrompus, il apprend aux Algériens qu’il est effectivement possible de récupérer cet argent en peu de temps, mais refuse de divulguer sa stratégie. En réponse à la question relative à la réaction de Macron, il dit ne pas avoir l’intention de lui répondre. «J’ai été élu par le peuple algérien», dira-t-il, allusion à la réaction « froide » du président français à son élection. 

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