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Arrivés à bord d’El Djazaïr II

744 passagers mis en quarantaine

Les autorités locales ont dépêché 200 professionnels de la santé, entre médecins, infirmiers et virologues, pour s’occuper de ces personnes.

Le paquebot El Djazaïr II a accosté dans l'après-midi d'hier au port d'Oran, transportant à son bord 744 passagers, parvenant du port de la ville française de Marseille. Tous les passagers ont été conduits, sous haute sécurité et surveillance médicale, vers le complexe touristique des Andalouses où ils seront mis en quarantaine et subiront des tests portant essentiellement sur le coronavirus, le Covid-19. Tous les moyens sont à l'effet de réussir cette opération la première du genre dans l'Oranais, toutes les conditions sont réunies. Les responsables en charge de cette opération ont mobilisé d'importants moyens humains et matériels. Le bateau El Djazaïr II a été, dès qu'il a été vidé de ses passagers lesquels ont été conduits vers le large où il a été procédé à la stérilisation, intérieure et extérieure. Au niveau local, l'on s'attendait à de telles sorties depuis que le gouvernement a annoncé le rapatriement des ressortissants algériens se trouvant à l'étranger, notamment dans les pays où le Covid-19 fait des ravages. Le coronavirus ainsi que le risque de sa propagation obligent de telles mesures.
La wilaya d'Oran, qui n'a, jusque-là, enregistré aucun cas, est mobilisée sur tous les fronts, prête à y faire face, du moins pour contenir l'éventuel flux des personnes se rendant dans les structures sanitaires afin de subir les examens axés essentiellement sur la «la contamination». Tous les cas examinés se sont avérés négatifs. À l'instar du reste du pays, la wilaya d'Oran est, au vu des moyens dont elle dispose, fin prête pour faire face à cette maladie n'ayant, jusque-là, aucun antidote, hormis la vigilance et le respect de certaines mesures d'hygiène rigoureuses. En se préparant, le wali Abdelkader Djellaoui, a, d'ailleurs, annoncé que «la direction de la santé vient de mettre en place quatre espaces destinés exclusivement à la mise en quarantaine des éventuels cas porteurs du virus». Le premier espace est domicilié à l'Etablissement public hospitalier de l'Usto tandis que le deuxième est mis en place au CHU du Plateau.
Le troisième est implanté à l'hôpital de Aïn El Türck alors que le quatrième est situé à l'hôpital d'El Mohgune à l'entrée Est de la wilaya d'Oran. Malgré ces mesures, le citoyen a peur, d'où sa course effrénée en quête des moyens, masques et gels hydro-alcooliques, le protégeant contre ce virus rampant. «Il y a une forte tension et une forte demande en matière de gel hydro-alcoolique, gants, masques et autres bavettes», s'accordent à dire plusieurs dizaines de pharmaciens mettant à l'index leurs fournisseurs, les accusant de «léthargie quant à les approvisionner en masques protecteurs, gants et gels hydro-alcoolique». Jusqu'à hier après-midi, ces petits bouts de tissu et ces gels se faisaient rares. Cela survient alors que le risque d'une «contamination ambiante» n'est pas écarté, vu que les mesures de prévention ne sont pas strictement observées.

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