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Zones d'ombre

502 Opérations menées à oran

Plusieurs localités sont frappées par le délabrement des routes, la défectuosité des réseaux d'assainissement, l'absence de gaz de ville et d'eau potable.

Un budget colossal, arrêté à la coquette somme de 78 milliards de centimes, vient d'être alloué par la wilaya d'Oran. Celui-ci est essentiellement destiné à la prise en charge des zones d'ombre recensées récemment un peu partout dans plusieurs localités de la deuxième ville du pays, Oran.
Cette importante manne financière a été décidée suite à l'étude, par la wilaya d'Oran, de tous les besoins formulés par les municipalités souffrant du défaut des projets de développement local.
Dans ce sillage, la wilaya vient d'entériner 502 opérations au profit de ces zones qui doivent sortir une bonne fois pour toutes du «sous-développement» les ayant frappées des années durant, à telle enseigne qu'elles ont été qualifiées de communes déshéritées, enclavées, d'autres ont été complètement abandonnées, faute de planification, d'absence des élus dont la majeure partie a versé dans la corruption et les malversations dans la gestion des affaires de la cité.
Sinon, comment interpréter le fait que plusieurs dizaines de «représentants» du peuple ont fait l'objet des poursuites judiciaires, d'autres ont été embastillés pour des raisons liées à la corruption, les passe-droits et les détournements de biens et de deniers publics? Les rapports établis par le personnel ayant recensé les zones d'ombre font état du fait que la moitié des municipalités ont été frappées par ce phénomène, l'abandon.
Ce fléau n'a épargné ni les communes rentables comme Arzew, Béthioua, Es Sénia et Sidi Chahmi ni, encore moins, les municipalités déshéritées comme Gdyel, Misserghine, Boutlelis, Benfréha et Oued Tlélat, El Braya, Tafraoui, Aïn El Karma.
Le même rapport souligne que plusieurs de ces localités sont frappées par le délabrement des routes, la défectuosité des réseaux d'assainissement, l'absence de gaz de ville, eau potable, etc.
Le financement des projets visant la mise à plat de tous ces problèmes s'ajoute au financement des projets communaux de développement local, les PCD, en plus des crédits accordés dans le cadre du lancement des au tres projets, dont le financement, est sectoriel. Autrement dit, les finances ne risquent pas de manquer malgré la crise sanitaire qui constitue la première entrave au lancement de tous ces projets inscrits au titre de l'exercice de cette année.
Le premier responsable de la wilaya d'Oran, Abdelkader Djellaoui, met ces derniers jours la «pression» sur ses «lieutenants» et les élus locaux les sommant de passer à l'acte en «défendant les intérêts légitimes des populations locales», d'autant plus que celles-ci revendiquent «leur droit à une vie décente».
Pour ce faire, la wilaya a jugé utile à l'écoute de ces citoyens, d'être tout en prenant en charge leurs doléances dans le cadre de l'élimination définitive de ces zones dites d'ombre. Connue pour avoir été, des années durant, le fief du laisser-aller, la wilaya d'Oran, en la personne de Djellaoui, ne compte plus rester indifférente.

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