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Complexe des Andalouses d’Oran

50 Milliards de centimes en une année

La direction du complexe s’est retrouvée obligée de s’en remettre aux justiciers pour trancher une situation peu ordinaire.

Qui dit que les infrastructures hôtelières et touristiques publiques sont mourantes ou encore peu rentables? À ces desseins inavoués, certaines voix vont loin en les qualifiant de «budgétivores». Rien de cela n’est vrai tant que la volonté existe si ce n’est de la pure fabulation, sans aucun fondement, destinée exclusivement à la mystification, en lançant des canulars et du tout-venant, du secteur public. C’est le cas du complexe touristique des Andalouses qui a, en dépit de toutes les contraintes socio-économiques et la situation politique qui prévalent dernièrement dans l’actualité nationale , réussi le parti en engrangeant cette année un pactole arrêté à la facture de 50 milliards de centimes, soit une hausse des dividendes estimée à 23% comparativement aux éditions des années écoulées. Une telle information est confirmée par la direction du complexe représentée par Bahlouli Hacene ayant fait la part des choses en soulignant que « cette réussite, outre l’abnégation du personnel, revient de droit à une politique de gestion bien cernée sous tous ses angles». À cela s’ajoute le flux important des touristes venant de tous bords, étrangers, nationaux et ressortissants algériens vivant à l’étranger ayant opté pour des séjours dans les Andalouses. En chiffres, avance la direction, le complexe accueille avec bonheur pas moins de 5 000 touristes chaque jour profitant des différents
services assumés par un personnel formé et hautement qualifié par les écoles de tourisme et d’hôtellerie algérienne. Toutefois, cette politique ne fait pas le bonheur de certains gérants et propriétaires des infrastructures hôtelières relevant du secteur privé. Plus d’un verse tout simplement dans la politique « des bâtons dans les roues» en tentant vainement de noyer le complexe des Andalouses dans une guerre fratricide en semant la zizanie dans les rangs, jalousie oblige ou encore s’agit-il d’une politique de bonne guerre ? Ni l’une ni l’autre ne tiennent la route du fait que ce complexe est d’abord la propriété de
l’état qu’il faut défendre nécessairement bec et ongles contre tous les courants pouvant le secouer. Mais ce qui devait arriver arriva. La direction dudit complexe s’est retrouvée, malgré le défi relevé, obligée de s’en remettre aux mains des justiciers sollicitant son arbitrage pour trancher une situation peu ordinaire. En ce sens, elle vient de déposer plainte contre un groupe de personnes les accusant d’avoir forcé la main à certains employés de ladite infrastructure pour lui fermer les portes. «Ces personnes sont, en tout cas, étrangères au complexe», a-t-on appris ajoutant «qu’elles (les personnes concernées, Ndlr) ont usurpé la fonction de syndicalistes avant de passer à cette action répréhensible». Et ce n’est pas tout. Des sources proches de la question avancent que les enquêteurs ont fourni des preuves palpables accablant les instigateurs de cette cabale destinée essentiellement à déstabiliser le complexe». Une question est en droit d’être posée : qui en veut réellement à ce complexe, construit dans les années 1970, et faisant la fierté du tourisme algérien? Seuls les enquêteurs sont habilités à apporter des réponses à une telle interrogation. En attendant, les investigations sont à leurs premiers rounds.

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