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Les apc de Tizi Ouzou pointées du doigt par l’administration

4,7 milliards de DA n’ont pas été consommés

Les APC ne peuvent pas bénéficier de rallonges budgétaires dès lors qu’elles disposent de finances qui dorment.

Les responsables de la wilaya de Tizi Ouzou ont réagi, jeudi, à l’action de protestation organisée la veille par la Coordination des présidents des Assemblées populaires communales (APC) de la wilaya de Tizi Ouzou au cours de laquelle ils ont revendiqué une revue à la hausse des bud-gets communaux. C’est Zineddine Tibourtine, secrétaire général de la wilaya de Tizi Ouzou qui a affirmé que plus de 4,7 milliards de dinars n’ont pas été consommés des budgets des Plans communaux de développement, attribués aux APC de la wilaya et ce, depuis l’année 2010.
Le SG de la wilaya a ainsi révélé, à la grande stupéfaction des observateurs, que plus de 4,7 milliards de DA est le montant global des subventions accordées aux communes de Tizi Ouzou au titre des Plans communaux de développement (PCD) cumulées depuis 2010 et qui n’ont pas été encore consommées. Cette information a été donnée en guise de réponse aux questions qui ont été posées au secrétaire général de la wilaya au sujet des préoccupations exprimées mardi dernier par les maires de Tizi Ouzou qui ont observé une journée de protestation devant le siège de l’APW.
Lors d’un rassemblement de protestation, les présidents des APC en question, ont déploré ce qu’ils ont qualifié d’une faible dotation budgétaire pour l’exercice en cours ne dépassant pas, selon eux, 1,5 milliard de centimes par commune.
Le secrétaire général de la wilaya de Tizi Ouzou a profité de l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la commune pour répondre aux préoccupations des maires. Il a ainsi indiqué que le taux de consommation des PCD dans la wilaya ne dépassait pas les 15 % et 20 % dans les meilleurs des cas. « Ce montant de 4,7 milliards de DA arrêté au 31/12/2019, représente une moyenne de plus de 7 millions de DA par an et par commune », a précisé en outre, Zineddine Tibourtine. Par ailleurs, ce dernier a encore révélé que pas moins de 1 850 projets inscrits au titre des Plans communaux de développement n’ont pas encore été lancés, ce qui a engendré également le fait que beaucoup d’argent n’ait pas été dépensé.
Le SG de la wilaya a saisi cette opportunité pour lancer un appel aux présidents des APC qui sont touchés par ce faible taux de consommation des budgets afin de revoir à la hausse la cadence des travaux des projets dont ils ont bénéficié. Ce qui permettra, selon lui, de pouvoir épuiser leurs plans de charge en lançant les projets qui sont à l’arrêt. Après quoi, les APC en question pourront bénéficier de subventions supplémentaires.
Le même responsable a souligné, lors de sa sortie médiatique de jeudi dernier, que les APC ne peuvent pas bénéficier de rallonges budgétaires dès lors qu’elles disposent de finances qui dorment. «Qu’elles consomment d’abord l’argent dont elles disposent et nous allons par la suite satisfaire leur demande en ressources », a répondu le SG de la wilaya de Tizi Ouzou.
Ce dernier a également tenu à rappeler et à insister sur le fait que l’administration est une partie prenante à part entière du processus de développement local et dans le travail qu’effectuent les Assemblées populaires communales. Il faut rappeler dans le même sillage, que l’une des raisons principales qui fait que les budgets relevant des Plans communaux de développement ne sont souvent pas épuisés est constituée par les conflits parfois inextricables et sempiternels qui opposent entre eux les élus de la même assemblée.
De nombreuses APC sont souvent restées bloquées pendant des mois, voire des années. Ce qui engendre inéluctablement un gel systématique du vote des PCD. Actuellement, certaines communes de la wilaya sont même dépourvues de maires à cause des conflits partisans et personnels qui se posent entre les élus. C’est le cas entre autres de Aïn El Hammam et de Draâ Ben Khedda, gérées par le chef de daïra pour la première et par une administratrice nommée par le wali pour la seconde.

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