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Gestion de l’apc de béjaïa

21 élus dénoncent le maire

L’Assemblée populaire communale de Béjaïa continue à vivre au rythme d’une crise qui perdure depuis des mois.

Vingt-et-un élus sur les 33 que compte l’Assemblée populaire communale de Béjaïa sont mécontents. Ils l’ont fait savoir à l’opinion publique locale et aux autorités supérieures de la wilaya. Après avoir saisi, maintes fois, l’édile pour mettre fin à certains dysfonctionnements qui malmènent une assemblée qui a fait plusieurs fois, les voilà qu’ils se rebiffent de nouveau. Les élus du Front de Libération nationale (FLN), ceux des deux listes, dont «Béjaïa debout» et une élue de «Ensemble pour Béjaïa», les élus du RCD et les six élus dissidents de la Liste FFS se sont entendu pour dénoncer la majorité, qui est aux commandes de la municipalité. Une assemblée qui vit au gré des humeurs, puisque à chaque fois qu’on pense que la gestion rentre dans l’ordre, l’on assiste à un revirement spectaculaire auquel nous a habitués cette assemblée depuis son installation. Le FFS, qui détient la majorité, est lui-même divisé après que six de ses élus ont claqué la porte, il y a un peu moins d’une année. La majorité formée avec la liste indépendante «Ensemble pour Béjaïa», le FLN et le reste de la majorité FFS semblent désormais patiner confirmant la situation peu reluisante dans laquelle se débat présentement la commune, à travers tous ses segments de gestion.
Que faire ? Comment parvenir à une gestion saine qui va dans l’intérêt de la population et la prise en charge de toutes ses doléances ? C’est là que réside le hic. Alors qu’on croyait à une reprise spectaculaire au lendemain de l’annonce d’un nouvel exécutif, voilà que la crise s’installe de nouveau dans une assemblée pourtant suffisamment riche pour parer à toute crise, encore moins à une carence quelconque dans la satisfaction des revendications de la population, qui sont si nombreuses dont seule un serrement des rangs peut venir à bout d’une crise, que personne ne veut comprendre et admettre, pour aller de l’avant. Qui en est responsable ? Serait-ce le chef d’orchestre qui n’arrive pas à mener à bon port ses troupes ? Serait-ce la composante de cette assemblée hétéroclite ? Pourtant, a priori, tous semblent animés de bonne volonté pour relancer la machine du développement local. Où est donc le problème ? C’est la question que se pose le commun des mortels à Béjaïa, ville du savoir et des lumières. Une question qui ne trouve pour l’instant pas de réponse. Tout le monde se renvoie la balle et personne n’est apparemment prêt à assumer la responsabilité d’un désastre annoncé. Pas besoin d’interroger quelqu’un parmi les élus. Chacun tirera la couverture vers lui sans apporter la réponse recherchée. La ville de Béjaïa a véritablement besoin de mieux que cela. Il reste à espérer que certains puissent se ressaisir pour enclencher une dynamique salutaire. Un mandat électoral a toujours une fin. Il est temps d’enfourcher la dynamique du développement, dans l’intérêt de tous, pour ceux et celles qui veulent rester aux commandes.
Le maire et son adjoint placés sous contrôle judiciaire
L’Assemblée populaire de la commune de Béjaïa continue à broyer son pain noir. Convoqués par le procureur de la République de Kherrata, 11 élus dont le maire et d’autres personnes impliqués dans le dossier sur lequel la justice se penche depuis quelque temps, sont en droit de s’inquiéter sur leur sort. Avant-hier soir dans la nuit, le président de l’APC et son adjoint chargé de la culture ont été placés sous contrôle judiciaire, sur ordre du juge d’instruction près le tribunal de Kherrata, Abdelaziz Merzougui et Youcef Kadri sont tous deux élus sur la liste du Front des forces socialistes (FFS). Il leur est reproché l’abus de pouvoirs et la dilapidation des biens publics. L’instruction se poursuit contre les autres élus de l’assemblée, supposés impliqués dans cette affaire en relation avec la gestion de feu le comité des fêtes de la ville de Béjaïa, réactivé par la majorité FFS sous l’appellatio n de Comité culturel de la commune de Béjaïa, (Cccb).

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