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La liste macabre s'allonge sur la RN 24, à Béjaïa

2 motocyclistes décèdent

Dans l'indifférence totale des autorités, la RN 24 continue à être le théâtre macabre qui emporte des vies humaines.

La Route nationale n°24, qui longe le littoral Ouest de la wilaya de Béjaïa, fait de nouveau parler d'elle. À défaut d'être un tronçon de villégiature, cet axe routier traîne toujours la réputation d'un espace macabre, qui ne semble pas inquiéter les autorités censées agir pour limiter les dégâts, en apportant les solutions rendues impératives par l'état des lieux.
Deux jeunes, âgés respectivement de 31 et 34 ans ont trouvé la mort avant-hier soir. Le choc de la collision entre une moto, avec à son bord les deux victimes et une voiture de marque Golf, était si violent que les deux motocyclistes ont été éjectés à des dizaines de mètres, alors que la moto a immédiatement pris feu. C'est le deuxième accident mortel enregistré sur cet axe routier, en 15 jours, alors que la saison de forte fréquentation n'a pas encore démarré, en raison de la crise sanitaire.
Selon un communiqué de la cellule de communication de la direction de la Protection civile de Béjaïa qui a dépêché ses secours durant la nuit du 1er au
2 juillet vers 0h22, au niveau de la RN 24, non loin du village touristique Essaket, il s'agit d' «une collision entre une Golf7, immatriculée 16, dont le conducteur a pris la fuite et une moto de marque SYM qui a été carbonisée par la suite. Z. Brahim, âgé de 34 et CH. Nabil, âgé de 31 ans, décédés sur place ont été évacués vers le CHU Targa Ouzemmour puis transférés à la morgue de Frantz Fanon. Une enquête préliminaire a été ouverte par les éléments de la Gendarmerie nationale qui se sont déplacés sur les lieux.
Les divers accidents enregistrés sur les routes de Béjaïa n'ont jamais été sans endeuiller des familles. Il y a une dizaine de jours, les mêmes éléments de la Protection civile sont intervenus dans deux autres accidents de la circulation, qui se sont produits sur la même route, causant la blessure de deux personnes dont l'une dans un état critique. Alertés par les riverains, les éléments de la Protection civile se sont immédiatement rendus sur place. Le dérapage d'une Seat Ibiza s'est soldé par un renversement sur une pente abrupte, côté littoral, pour se stabiliser aux abords de la plage rocheuse de Tighremt, commune de Toudja, daïra d'El Kseur. À bord du véhicule se trouvait le conducteur, âgé de 36 ans, originaire de Béjaïa. Il souffrait de polytraumatisme. Moins de deux heures après, un autre accident s'est produit sur la même Route nationale, cette fois-ci au niveau de la localité d'Ighil El Bordj, commune de Béjaïa. Il était 7h40 lorsqu'une collision s'est produite entre un camion poids lourd (Man) et une Peugeot 208, conduite par une femme âgée de 35 ans, en compagnie de deux autres femmes, l'une âgée de
70 ans et l'autre de 45 ans blessée à la tête. Elles ont toutes été évacuées vers le CHU de Béjaïa. Ces trois accidents mortels survenus en l'espace de 10 jours sur cet axe routier longeant le côté Ouest de Béjaïa, sont loin d'étonner le commun des mortels, tant la chaussée est dégradée. D'affaissement en affaissement, la conduite sur cet axe routier est devenue périlleuse. Le moindre faux geste peut coûter cher au conducteur et à ses passagers. La RN 24, un des axes routiers les plus prisés, surtout en période estivale, est en nette dégradation. La Protection civile ne comptabilise que les accidents ayant fait des victimes et des blessés, autrement, cet axe routier est quotidiennement le théâtre de collisions se soldant au moins par des dégâts matériels. Selon les habitants de la région, ces accidents trouvent leur origine dans le piteux état de la chaussée ajouté à la méconnaissance des usagers étrangers qui y circulent en cette période estivale.
Ces accidents à répétition sont, à eux seuls en mesure d'interpeller les responsables de la wilaya et de la direction des travaux publics qui restent, pour l'instant, peu préoccupés par cette hécatombe.

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