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Oran

2,5 quintaux de viande saisis

Plus d’un ne trouve rien de mieux à faire pour s’enrichir que de transformer son habitation en abattoir…clandestin.

La chasse aux sorcières est déclenchée. L’intoxication alimentaire ayant fait près de 300 victimes est plus que motivante. C’est du moins ce que révèlent les dernières saisie opérées, un peu partout, dans plusieurs contrées composant le territoire de la wilaya d’Oran. À Sidi El Bachir, très précisément au niveau du CW 74, les éléments de la Gendarmerie nationale d’Oran ont saisie plus de 2,5 quintaux de viande rouge avariée, ne répondant à aucune valeur nutritionnelle. La chair en question, dissimulée dans un camion frigorifique, provenait de l’abattage clandestin. Et ce n’est pas tout !Les mêmes hommes ont interpellé un individu transportant à bord d’un camion frigorifique une carcasse dépassant 229 kilos et plus de 46 kilos d’abats avariés. Cette opération est le fruit d’une ronde opérée par des gendarmes en faction ratissant l’antre du périmètre et de l’abattage clandestin s’étalant de Sidi El Bachir à Hassi Bounif. Véritable phénomène aux allures fulgurantes, des charognards, s’autoproclamant bouchers, élisent la partie est d’Oran en la transformant en véritable point de départ des viandes de toutes les couleurs, au demeurant incontrôlée. À Hassi Bounif ou encore Hassi Mefsoukh sinon à Hassi Okba, il est beaucoup plus facile de se transformer en boucher pouvant alimenter des villes entières en chair affranchie de tout contrôle. Plus d’un ne trouve rien de mieux à faire pour s’enrichir que de transformer son habitation en abattoir…clandestin. Idem à Aïn El Türck. Cette grande station balnéaire n’est pas épargnée par ce phénomène prenant des formes multidimensionnelles. Sinon, comment interpréter le fait que la lutte contre les étals alimentés par la viande provenant de l’abattage clandestin puisse être conclue par le démantèlement de 23 étals illicites dressés, illégalement, dans les différents points de vente de cette localité à vocation touristique. La lutte est certes acharnée. N’empêche que celle-ci (lutte Ndlr) continue à échapper à tout contrôle. Autrement dit, les services d’hygiène de l’APC d’Aïn El Türck, ont, malgré les mises en demeure qu’ils dressent contre les contrevenants, été dépassés. À cela s’ajoutent les moyens techniques nécessaires qui font défaut dans l’ensemble des localités, d’où les sorties timides opérées par les services d’hygiène relevant des communes côtières. Celles-ci sont, dans leur ensemble, peu concluantes hormis les petites saisies et les interpellations opérées de temps en temps, avant de se livrer à la torpeur répondant aux desseins inavoués. Pour preuve, seules neuf personnes, ont été interpellées par les services de la police de la daïra d’Aïn El Türck ayant conjugué leurs efforts avec les contrôleurs du bureau d’hygiène de l’APC. Les articles prohibés étaient marchandés alors qu’ils sont exposés sur des échafaudages et autres étals laissant à désirer. Ce fait constitue une violation criante de la réglementation. En attendant, le commerce perd de son éthique à la faveur du laisser-aller et la passivité de certains responsables rémunérés par des mensualités monstrueuses pour se livrer à des discussions les dépassant dans de somptueux bureaux au lieu de se mettre à la besogne en jugulant un phénomène prenant des allures inquiétantes : l’abattage clandestin.

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