195 Violations enregistrées

Conformément aux lois relatives à l'application des règles sanitaires dans le contexte de la propagation du Covid-19, notamment pour Constantine, qui a connu une hausse des cas, la sûreté de wilaya a procédé, ces dernières 48 heures au contrôle de 1 429 locaux commerciaux à travers toute la ville. Lors de leur opération qui a vu la mobilisation de 620 policiers et 71 véhicules, les forces de police ont enregistré 195 violations et manquements liés au non-respect des gestes barrières qui ont même conduit à la fermeture de trois cafés. Dans un communiqué transmis à notre rédaction, la cellule de communication de ce corps constitué a précisé que les forces de police ont contrôlé 694 locaux, enregistrant 89 infractions, 150 à El Khroub, avec 73 infractions, ainsi qu'à Constantine-ville. C'est lors de ces mêmes interventions que lesdits services ont découvert trois quintaux et 13 kg de viande blanche et d'abats impropres à la consommation, ainsi que 18 kg de fromage et de kachir en plus d'une quantité de pain. L'ensemble de cette marchandise proposée aux consommateurs a été détruite. Ces résultats attestent d'une véritable volonté à maîtriser la situation, en cette crise sanitaire. Néanmoins, la désobéissance de certains rend la tâche difficile. C'est de l'inconscience de la part de certains commerçants qui ont affiché de l'indifférence par rapport à la conjoncture actuelle rendant les activités de la police encore plus dures, car en même temps, c'est la lutte contre le crime et le trafic de psychotropes qui se poursuit. En effet, ces derniers temps, la police a arrêté trois personnes composant un groupe de malfaiteurs qui s'adonnent au trafic de psychotropes, en leur possession 480 unités de lyrica appelé aussi Prégabaline, un médicament qui se vend dans tous les coins de la ville et est consommé par des mineurs. Il a de graves effets secondaires, selon les spécialistes. Cette drogue ravageuse cause des dégâts au sein de la société et sa consommation a augmenté en cette période. Des saisies spectaculaires de cette drogue sont continuellement effectuées. L'usage de ce médicament, communément appelé Saroukh, est devenu un véritable drame social.