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Fermeture de l’usine Marti-Metal de Batna

140 employés menacés de chômage

L’arrêt d’activité de l’usine compromet la réalisation de dizaines de projets structurants à travers le pays.

Pour des raisons qualifiées d’«incompréhensibles», Marti-Metal de Batna, usine spécialisée dans la fabrication de charpentes métalliques tubulaires tridimensionnelles, est en cessation d’activité depuis plus de six mois, selon KH.T employé, qui a contacté L’Expression par téléphone. «L’usine a été fermée au mois de juin dernier dans des circonstances ambiguës», a fait savoir cet employé. Selon ce dernier, ils sont 140 travailleurs à avoir été placés en chômage forcé. Outre cette situation, notre interlocuteur déplore, également, la détérioration des équipements de l’usine, estimés à des dizaines de milliards. Selon notre interlocuteur, au bout du fil, «une seule machine vaut 30 milliards de centimes, sans pour autant oublier la matière première, importée de l’étranger, d’une valeur de 20 milliards de centimes, saisie au port», a fait savoir KH.T., qui a précisé que la situation prévalant à l’usine est à l’origine de pertes de centaines de milliards de dinars. Une vérité ayant un impact non seulement, sur les centaines de commandes, destinées à la réalisation de grands projets structurants, dans les quatre coins du pays, que sur l’avenir de 140 travailleurs, tous des pères de familles. Rongés par l’incompréhension et le flou entourant la fermeture de Marti-Metal de Batna, notre interlocuteur interpelle le Premier ministre pour une intervention pouvant préserver leurs postes d’emploi. Depuis son inauguration, en 2016, l’entité joue un rôle prépondérant dans la réalisation de projets d’envergure, tels la gare du Caroubier, les hangars de stockage de Constantine et les hangars agricoles de Sidi Bel Abbès, ainsi que la centrale à cycle combiné de Djelfa, entre autres. Or, au moment où l’unité tournait à plein régime, les travailleurs ont été surpris par la décision d’arrêt de son activité.
Selon les informations récoltées ici et là, par les travailleurs, il semble que Marti-Metal a été sujette à une mauvaise gestion, du côté du partenaire étranger (brésilien). La défaillance dans la gestion aurait occasionné un cumul de dettes avoisinant, selon le même interlocuteur, les 250 milliards de centimes.
Des dettes réparties, comme expliqué par notre interlocuteur, entre fournisseurs et crédits bancaires, à hauteur de 90 milliards de centimes pour les premiers et de 160 milliards de centimes pour les seconds. Aujourd’hui, ne sachant plus à quel saint se vouer, les 140 employés de Marti-Metal de Batna, lancent un appel de détresse à Abdelaziz Djerrad, fraîchement installé comme Premier ministre, dans l’espoir qu’il œuvre pour la pérennité de leurs postes d’emploi, surtout que ces travailleurs représentent une masse qualifiée dans ce créneau, à savoir la charpente métallique tubulaire tridimensionnelle. En attendant que l’écho soit entendu favorable, il est utile de souligner que le projet avait été inauguré le 17 juin 2016 par l’ex-ministre de l’Industrie, Abdessalem Bouchouareb et le P-DG du Groupe Imetal, Ahmed Yazid Touati. D’un coût global de 2 milliards de dinars, l’EPE Marti-Metal Spa, au capital social de 600 millions de dinars, est une entreprise mixte qui appartient, à hauteur de 51%, au Groupe Imetal Spa et 49% à la société portugaise Martifer de Metallic Constructions. S’étendant sur une superficie de 30 000 m² et d’ une capacité de production de 20 000 tonnes par an, Martimetal est un spécialiste mondial dans le procédé de charpentes métalliques tubulaires, une fabrication nouvelle en Algérie et destinée à la construction de grands projets sportifs, dont des stades de football, des piscines, les arènes multiusage de grandes dimensions, des aéroports et tous types d’infrastructures et de projets.

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