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Arzew-Oran

14 embarcations de pêche rejetées par la mer

Ces projets entrent dans le cadre de la volonté politique affichée, qui consiste à ériger le secteur en tant qu’élément dynamique de la croissance nationale.

Le moindre changement climatique est ennuyeux pour les pécheurs de la partie Est d’Oran. Les vents plus ou moins forts ayant sévi ces derniers jours dans la partie Ouest du pays ont été ennuyeux pour eux qui assistaient impuissants au rejet par les fortes vagues, de leurs barques et embarcations accostées dans le lieudit Raya, dans la commune d’Arzew. Les pêcheurs, n’ayant de gagne-pain que la pêche, sont de plus en plus agacés par ce fait qui se répète expliquant que «plusieurs manquements sont à relever de visu en se rendant sur les lieux». Cette situation se corse à la moindre clémence du ciel comme ce fut le cas la dernière fois qui a été marquée par des pluies parfois sous forme d’averses ayant affecté les wilayas de l’Ouest du pays. Les pluies ont affecté les wilayas de Tlemcen, Aïn Témouchent, Oran, Mascara et le nord de Sidi Bel Abbès, avec des cumuls estimés entre 20 et 30 mm, et au titre desquels, d’ailleurs, l’on a recommandé une vigilance orange pour ces wilayas. Le ton est à la modernisation des infrastructures locales devant venir à bout des problèmes dont souffrent les pêcheurs. Le wali d’Oran, Djellaoui Abdelkader, a insisté lors d’une réunion tenue au niveau du siège de la wilaya d’Oran, en présence de l’ensemble des membres de l’exécutif et des responsables locaux, sur l’aménagement du port de pêche et sur l’impact d’une opération de démolition, qui permettra une extension de cette enceinte. Cette infrastructure étant très désaffectée, située dans le périmètre de la pêcherie d’Oran dans le quartier de Sidi El Houari, avait été rasée. Cette opération avait été initiée, conformément aux directives de l’ancien wali d’Oran, portant sur la démolition des anciennes habitations désaffectées qui donnent sur les différents restaurants de la Pêcherie. Ces projets entrent dans le cadre de la volonté politique affichée, qui consiste à ériger le secteur en tant qu’élément dynamique de la croissance nationale et du développement local. C’est un plaifortdoyer de promotion, de modernisation et de renforcement des capacités. La dimension de la thématique et l’étendue des espaces couverts par les activités de la pêche et de l’aquaculture, situent les nombreux défis que doit relever le secteur, en impliquant une refondation séquentielle du secteur en termes d’organisation, d’encadrement et d’investissements, dans la perspective d’une intégration à différents niveaux. Cet effort de refondation vise une intégration harmonieuse avec des activités de production et celles de soutien, au sein d’une même composante socio-économique sectorielle, en vue d’en améliorer les performances. Elle repose sur des composantes socio-économiques «pêche» et «aquaculture», par la recherche d’un équilibre assurant un développement durable. En même temps, cette approche d’intégration tend à l’insertion du secteur tant à l’économie nationale qu’au contexte international, afin de garantir sa viabilité et sa pérennité en tant que vecteur du développement socio-économique national. L’approche d’intégration au contexte mondial est à développer à travers les instruments juridiques internationaux pertinents notamment la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et les recommandations de la FAO concernant l’application du code de conduite pour une pêche responsable et la mise en valeur durable de l’aquaculture. Au niveau national, le meilleur cadre d’intégration est représenté par le Schéma national d’aménagement du territoire. Dans sa dimension stratégique, le présent schéma met en exergue la nécessité de développer l’aquaculture en tant que composante complémentaire à celle des pêches, afin de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la pondération de la pression de la pêche exercée sur les stocks halieutiques. A l’échelle globale, les prévisions de la FAO indiquent que l’importance de la production issue de l’aquaculture, par rapport à celle issue de la pêche, est de plus en plus marquée, passant de 12% en 1990 à 23% en 1997 ; l’on estime qu’en 2010 elle pourrait être supérieure à 35%, pour atteindre les 50% à l’horizon 2025-2030.

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