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Horrible accident de bus à El Oued

12 morts et 46 blessés

Le président Abdelmadjid Tebboune a présenté ses condoléances aux familles endeuillées par l’accident et a chargé son Premier ministre de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la prise en charge des blessés et porter assistance aux familles des victimes.

Douze personnes sont décédées et 46 autres ont été blessées lors d’une collision entre deux bus dans la nuit de samedi à hier à El Oued. Un choc frontal qui s’est produit tard dans la nuit sur la route reliant les communes d’Astil d’El-Oued et celle d’Oumach de la wilaya de Biskra. Les deux transports de voyageurs assuraient, pour le premier la desserte Ouargla-Jijel, alors que le second reliait, dans le sens opposé, la ville de Sétif à Ouargla. Il était un peu plus d’une heure du matin, lorsque les équipes de secours, dépêchées sur le lieu de l’accident mortel, sont intervenues. Elles ont constaté sur place le décès d’une dizaine de passagers, âgées entre 19 et 73 ans. Les corps des victimes ont été transférés à la morgue de l’hôpital d’El M’ghaïer. Au moins 46 autres occupants des deux transports, blessés à des degrés différents, ont été pris en charge avant d’être évacués vers la même structure. Faute de moyens pour la prise en charge des blessés, les plus atteints ont été redirigés vers le Centre hospitalier d’urgence 8-Mai 1945, à El Oued. selon la Protection civile, deux autres victimes seront malheureusement recensées. Le décès de ces dernières victimes a-t-il mis à nu les défaillances au niveau des établissements sanitaires de la région ? Car, selon des sources concordantes, l’un des cinq passagers qui étaient grièvement blessés à la tête, a rendu son âme en route vers l’hôpital du 8-Mai 1945, tandis qu’une deuxième victime a fini par succomber à ses blessures, dès son arrivée à la même structure sanitaire. Des vies humaines auraient peut-être pu être épargnées. Le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid, qui s’est rendu hier, en compagnie du ministre de l’Intérieur Kamel Beldjoud, pour s’enquérir de la situation ainsi que la prise en charge des blessés et porter assistance à leurs familles, aura sûrement l’occasion de constater les carences auxquelles fait face l’hôpital d’El M’ghaïer. A préciser que les deux membres du gouvernement se sont dépêchés sur les lieux sur instruction du Premier ministre, qui a été à son tour chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en déplacement, hier, à Berlin, « de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la prise en charge des blessés et porter assistance aux familles des victimes.» C’est ce qui ressort, d’un communiqué des services du Premier ministère qui a indiqué que «le président de la République présente ses condoléances aux familles endeuillées par ce terrible accident et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.» Notons par ailleurs qu’une enquête approfondie a été aussitôt ouverte par les services de la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances et les responsabilités de ce drame qui a choqué l’opinion publique de par son ampleur. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’excès de vitesse serait la cause principale de la violente collision. La piste d’un dépassement dangereux est privilégiée dans ce drame puisque, les chauffeurs de bus longue distance, tout comme ceux de poids lourds, sont connus généralement pour être «des fous du volant.» L’accident d’El Oued est le plus macabre depuis le début de l’année. Mais n’est, malheureusement pas le seul. L’Algérie continue d’être classée en tête de liste des pays en matière du nombre de décès dus aux accidents de la circulation avec une moyenne de 3500 décès annuellement. Le non-respect du Code de la route demeure la cause principale, de la persistance du terrorisme routier. Un phénomène qui sévit en dépit des mesures prises, à ce jour, pour son éradication. Pour rappel, le terrorisme routier a fait ravage en 2019. Le dernier bilan du Centre national de prévention et de sécurité routière (Cnpsr) couvrant la période des 11 premiers mois de l’année dernière a encore une fois mis le facteur humain au banc des accusés en étant à l’origine de 90% des accidents de la route. Des accidents qui ont semé pas moins de 3 049 morts et 29 095 blessés sur nos routes. De retour au dernier bilan de la Protection civile, les chiffres accablants de ce dernier sont là pour nous rappeler que le non-respect du Code de la route mène inévitablement à une mort certaine, et dans le meilleur des cas, à un handicap physique à vie !

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