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Projet Aadl 2 à Tizi Ouzou

12.400 souscripteurs depuis 2013

Les souscripteurs inscrits sur le programme de logement AADL 2 viennent encore de lancer un énième appel désespéré aux autorités.

L’appel en question a été lancé via l’association qui les représente. Cette dernière déplore le fait que sur les 12.400 logements faisant partie de ce projet, seulement 3 700 ont été lancés. Ceux qui sont en instance sont partis pour voir le retard perdurer encore très longtemps tant aucune perspective ne se dessine à l’horizon, les concernant. Ainsi, depuis 2013, les 12.400 familles concernées par ce projet attendent désespérément leurs logements et dans leur grande majorité, il s’agit de familles ayant recours à la location en attendant le bout du tunnel. Quand on sait que le prix minimal pour louer un appartement dans les villes de la wilaya de Tizi Ouzou est de 20 000 DA, on devine aisément l’ampleur des difficultés financières et la pression permanente que subissent les souscripteurs Aadl 2. Il s’agit pourtant de l’un des plus grands projets en la matière, dont a bénéficié la wilaya de Tizi Ouzou. Plusieurs sites fonciers ont été affectés à la réalisation de ce projet. Ainsi, 1000 logements sont en cours de réalisation au niveau de Oued Falli appelé communément le pôle d’excellence, situé à quelque 5 kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, 200 le sont à Tamda dans la daïra de Ouaguenoun, 1 000 à Draâ El Mizan, 550 à Aghribs, etc. Les travaux ont été entamés, voire très avancés, notamment dans les sites d’Aghribs, à Oued Falli, Tamda et Draâ El Mizan. Mais pour le reste du programme représentant 8 700 logements, la situation est toujours bloquée à cause principalement du manque de foncier dont souffre la wilaya de Tizi Ouzou, mais aussi et surtout à cause du sempiternel problème des oppositions qu’expriment les citoyens à exproprier pour la réalisation de ces projets. Ainsi, selon les responsables de l’association des souscripteurs du projet Aadl, parmi les tranches de ce projet qui sont bloquées et que les autorités ont été obligées de délocaliser, il y a celui des 2 300 logements d’Azazga. Les responsables ont décidé de le déplacer vers la daïra de Bouzeguène. Le projet en question a buté également sur l’épineux problème des oppositions. Les responsables de la même association ont interpellé les autorités et plus particulièrement le wali de Tizi Ouzou afin qu’il use de ses prérogatives pour lever les obstacles qui empêchent les projets en question, soit d’être lancés dans les meilleurs délais, soit d’être débloqués pour ceux qui sont à l’arrêt pour une raison ou une autre. Les concernés ne demandent rien d’autre que l’application de la loi dans toute sa rigueur, notamment en ce qui concerne le problème des oppositions. Un autre écueil a été également soulevé par les souscripteurs, c’est celui du choix des sites. « Ce n’est pas normal par exemple que l’on attribue un logement à Bouzeguène pour quelqu’un qui réside et travaille à Tizi Ouzou depuis 10 ou 20 ans », a déploré la présidente de la même association, qui a demandé aux responsables de l’Aadl de prendre en considération le lieu de résidence du souscripteur dans le choix des sites auxquels affecter ces derniers. Il faut préciser enfin, qu’une grande partie de ces souscripteurs avaient déjà payé la première tranche dès le début, alors qu’une autre partie a versé la seconde tranche il y a quelques mois, mais sans pour autant qu’un coup de fouet ne soit donné au projet en question.

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