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Règlement de la crise libyenne

Une réunion ministérielle mi-mars en Allemagne

Le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté le 12 février une résolution approuvant les conclusions de la Conférence internationale sur la Libye tenue le 19 janvier à Berlin, avec la participation de plusieurs pays dont l’Algérie, la Russie, la Turquie, les Etats-Unis, ainsi que les SG de l’ONU et de la Ligue arabe.

Les ministres des Affaires étrangères des pays engagés dans la recherche d’une solution à la crise en Libye devraient se réunir à nouveau mi-mars en Allemagne pour soutenir les efforts en cours pour une réconciliation inter-libyenne, selon une récente déclaration du chef de la diplomatie allemande Heiko Maas, cité par les médias locaux. Pour donner une chance au processus de paix, il est essentiel que des représentants du gouvernement d’union nationale libyen (GNA) de Fayez al Serraj, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, et ceux du maréchal Khalifa Haftar, se rencontrent «dans les prochains jours», a indiqué M. Maas à la chaîne ZDF. M. Maas a ajouté que tous les ministres des Affaires étrangères ayant participé à la Conférence internationale sur la Libye, qui s’était tenue le 19 janvier à Berlin, se rencontreront à nouveau à la mi-mars. Il a aussi assuré que le gouvernement allemand mène des «consultations» sur ce qui peut être fait par l’Union européenne par le biais de sa mission en Libye pour que l’embargo sur les armes à destination de ce pays soit «efficace».
Le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté le 12 février une résolution approuvant les conclusions de la Conférence internationale sur la Libye qui s’était tenue le 19 janvier dernier à Berlin, sous les auspices des Nations unies, avec la participation de plusieurs pays dont notamment l’Algérie, la Russie, la Turquie, les Etats-Unis, ainsi que les secrétaires généraux de l’ONU et de la Ligue arabe. La résolution 2510, du Conseil de sécurité, note que le résultat de la Conférence de Berlin visant à soutenir les efforts de réconciliation en Libye, représente «un élément important d’une solution globale» à la situation dans le pays en crise depuis 2011. Les participants à la Conférence de Berlin, y compris les représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, sont convenus de respecter l’embargo sur les armes imposé à la Libye par le Conseil de sécurité et d’œuvrer dans les domaines militaire, économique et politique à la paix en Libye. La résolution condamne les cas de transgression de la trêve et exige que les parties en Libye s’engagent à un cessez-le-feu durable.
La résolution se félicite aussi de la nomination de représentants à la Commission militaire mixte 5+5 du gouvernement reconnu par l’ONU à Tripoli et de l’Armée nationale libyenne (ANL), basée dans l’est du pays, et appelle à la poursuite des réunions de la Commission afin de convenir d’un cessez-le-feu permanent, comprenant le mandat d’un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu, la séparation des forces, les mesures de confiance et la création de groupes de travail associés soutenus par l’ONU. Un tel cessez-le-feu n’est, toutefois, pas une «pré-condition» au début du dialogue politique inter-libyen qui doit démarrer mercredi à Genève, selon l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé.
Ces discussions doivent se tenir alors que le président du GNA, Fayez al Serraj, était attendu hier à Genève, à l’ouverture du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Toujours à Genève, les réunions du Comité militaire libyen mixte visant à aboutir à un cessez-le-feu durable en Libye ont repris jeudi dernier à Genève (Suisse), a fait savoir un porte-parole de l’ONU. Les discussions se tiennent sous les auspices des Nations unies représentées par Ghassam Salamé.

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