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Sécurité du transport maritime dans le Golfe

Rencontre internationale à Bahreïn

Les représentants de plus de 60 pays, dont Israël, ont entamé, hier, à Bahreïn, une rencontre internationale de deux jours sur la sécurité du transport maritime après des attaques contre des pétroliers dans le Golfe, et des installations pétrolières saoudiennes. L’Iran, pays riverain du Golfe, accusé par les états-Unis, des pays occidentaux et l’Arabie saoudite de la responsabilité de ces attaques —ce qu’il nie—, ne participe pas à la réunion. «Nous devons adopter une position claire (...) et prendre les mesures nécessaires pour protéger nos pays contre les états voyous», a déclaré le chef de la diplomatie de Bahreïn, cheikh Khaled Al-Khalifa, devant les participants. En dépit de l’absence de relations avec Bahreïn, Israël est représenté lors de la conférence. L’Etat hébreu avait déjà participé, il y a quatre mois, à une rencontre à Manama, sur la présentation du volet économique d’un plan de paix américain pour le Proche-Orient. Les participants de la réunion appartiennent au «Groupe de travail sur la sécurité maritime et aérienne» né en février lors d’une conférence sur le Moyen-Orient à Varsovie, a rappelé le ministère saoudien des Affaires étrangères sur Twitter. «La rencontre est une occasion pour échanger les points de vues sur les moyens de faire face à la menace iranienne et garantir la liberté de navigation», a ajouté le ministère. Après des attaques ces derniers mois, contre des pétroliers dans le Golfe, les états-Unis ont formé une coalition maritime pour protéger la navigation dans cette région essentielle à l’approvisionnement mondial en pétrole. Bahreïn, qui abrite la cinquième flotte américaine, a rejoint la coalition dès le mois d’août. L’Arabie saoudite et les émirats arabes unis ont rejoint cette coalition en septembre. Côté occidental, le Royaume-Uni et l’Australie sont les principaux membres de cette coalition à avoir accepté de fournir des navires de guerre pour assurer la sécurité de la navigation dans le Golfe. La majorité des pays européens ont refusé de participer, craignant de nuire à leurs efforts pour sauver l’accord sur le programme nucléaire iranien, fragilisé depuis le retrait des états-Unis en 2018. L’Iran, qui se considère comme le gardien du Golfe, a, lui, présenté un projet régional afin d’assurer «la sécurité énergétique et la liberté de navigation».

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