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Formation d’un gouvernement en Tunisie

Qalb Tounes dément avoir présenté des candidats

Qalb Tounes, créé en juin dernier par Nabil Karoui, est arrivé à la 3e place, lors des récentes législatives de 2019, avec 38 sièges, se retrouvant, ainsi, juste derrière Ennahdha (54) et le Bloc démocrate (41). Il a permis, avec ses voix, à Rached Ghannouchi d’emporter le siège de président de l’ARP.

Le parti tunisien, «Qalb Tounes», a catégoriquement démenti, mardi dernier, avoir présenté les candidatures de personnalités à des postes ministériels et gouvernementaux, soulignant que les noms qui ont circulé sur certaines plates-formes relèvent de suppositions sans aucun fondement . A l’issue de la réunion ordinaire de son bureau politique, le parti, cité par l’agence TAP, a indiqué que les consultations avec le chef du gouvernement désigné n’ont pas «atteint ce stade avancé», non sans souligner les conditions émises durant les tractations pour la formation d’un nouveau gouvernement, «basées sur la priorité de la compétence, sans quota partisan». D’autre part, Qalb Tounes a insisté sur ses engagements, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, les droits et libertés acquis depuis la révolution de 2011, réaffirmant la «nécessité de prendre davantage soin des droits économiques et sociaux fondamentaux de tous les Tunisiens après la dégradation du pouvoir d’achat et du manque de conditions de vie fondamentales et décentes pour de nombreux groupes marginalisés et oubliés». Le bureau politique du parti a également appelé tous les représentants du bloc à se consacrer à leur travail parlementaire «pour servir le peuple qui les a élus», invitant ses dirigeants politiques «à se concentrer sur la construction du parti et la consolidation de ses structures». Qalb Tounes, créé en juin dernier par Nabil Karoui, est arrivé à la 3e place, lors des récentes législatives de 2019, avec 38 sièges, se retrouvant ainsi juste derrière Ennahdha (54) et le Bloc démocrate (41). Il semble, en, définitive, qu’il n’ait pas été associé de manière officielle aux consultations pour la formation du nouveau gouvernement, compte tenu des accusations de ses adversaires politiques qui lui reprochent des affaires de corruption. Mardi dernier, également, le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, continuait à recevoir les CV de compétences tunisiennes, dans le cadre des concertations autour de la formation du prochain gouvernement. Après avoir rencontré, la semaine dernière le président Kaïs Saïed et le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) Rached Ghannouchi, Habib Jemli, chef du gouvernement désigné voici presque un mois par le Majless Echoura du parti islamiste Ennadha, avait indiqué que la constitution de la nouvelle équipe gouvernementale serait officialisée avant l’expiration du délai prévu par la loi fondamentale.
En cas d’échec, il lui reviendra de poursuivre les consultations, de nouveau pendant un mois, non renouvelable, alors qu’une polémique s’était installée entre l’ISIE et l’ARP au sujet d’une supposée lettre demandant à l’instance chargée des élections de préparer de nouvelles législatives. Démentie de part et d’autre, cette lettre avait nourrie bien des spéculations aussi bien au sein des médias locaux que des instances partisanes, alors que le pays souffre d’un contexte socio-économique de plus en plus dégradé. 

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