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La Tunisie va accueillir la 1ère réunion du dialogue politique inter-libyen

Nouvelles rencontres, nouvel espoir

C'est par un communiqué diffusé dans la soirée de samedi que la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) a annoncé la tenue, début novembre prochain, de la première réunion directe inter-libyenne à Tunis, et ce dans le cadre de la relance du processus de dialogue politique. Il aura fallu plusieurs semaines de concertations et de négociations plus ou moins ardues, dit-on, pour que les parties libyennes concernées par la crise et les pays étrangers qui les soutiennent, directement ou indirectement, conviennent de l'opportunité de cette première réunion. Et c'est en se référant à la résolution n°2510 du Conseil de sécurité de l'ONU, en 2020, que la représentante spéciale et cheffe par intérim de la Manul, Stéphanie Williams, a confirmé la rencontre en Tunisie. Celle-ci serait en rapport avec ladite résolution qui consacre les recommandations issues de la Conférence de Berlin, en janvier dernier. Pour une reprise du dialogue, la fin des ingérences étrangères et un cessez-le-feu durable en Libye, entre autres points.
Mme Williams a apporté quelques précisions relatives à la forme de cette réunion, qui intervient dans un contexte particulier de pandémie du nouveau coronavirus. Elle se tiendra de manière virtuelle (visioconférence) mais les discussions seront directes entre les parties prenantes de la crise, la Tunisie sollicitée ayant marqué son accord pour accueillir cette première réunion dont on espère qu'elle va constituer un véritable tournant dans la prise en charge des attentes du peuple libyen. Voici un mois, le président tunisien Kaïs Saïed avait reçu Stéphanie Williams et il semble bien que l'entretien avait déjà abordé le sujet. Le chef de l'Etat tunisien avait, à cette occasion, réitéré l'engagement de son pays aux côtés du peuple libyen au service duquel, a-t-il insisté, la Tunisie mettra tous les moyens et expertises dont elle dispose pour contribuer à la solution de la crise qui affecte le pays voisin.
Faut-il rappeler que la Tunisie et l'Algérie ont une position identique et volontariste sur ce dossier, faisant constamment valoir l'impératif d'une solution qui respecte l'unité, l'intégrité et la souveraineté de la Libye. Une solution qui implique donc la participation au dialogue des différentes composantes du peuple libyen, sans aucune exclusive, afin de parvenir à une reconstruction efficace des principales institutions libyennes (Armée, banque centrale etc...).
C'est dire si l'Algérie comme la Tunisie, hautement concernées par le drame du peuple frère libyen, ne peuvent que se féliciter de la programmation d'un dialogue politique direct et rassembleur, sous l'égide des Nations unies dont les efforts continus méritent d'être salués, alors même que le contexte libyen a pu apparaître, à un moment ou à un autre, comme particulièrement complexifié. Ultime expression de ces efforts méritoires, la réunion prochaine, à Genève, dès le 19 octobre, des deux délégations de la Commission militaire mixte (5+5), sous les auspices du gouvernement suisse. Ensuite, la Manul entreprendra, à partir du 26 octobre, une série de réunions préparatoires au dialogue politique inter-libyen, de manière à aborder l'étape de Tunis dans les meilleures conditions.

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