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Terrorisme au Sahel

Macron reçoit le Premier ministre malien

 

Le président français Emmanuel Macron a reçu hier le Premier ministre malien Boubou Cissé pour discuter de la coopération sécuritaire contre les groupes terroristes, qui poursuivent leurs attaques malgré plus de six ans d’intervention internationale. En visite officielle en France à l’invitation du Premier ministre Édouard Philippe, M. Cissé a remercié le chef de l’État de son soutien pour le renouvellement du mandat des forces de l’ONU au Mali (Minusma). «Le combat du Mali contre le terrorisme est aussi le combat de la France et de l’Europe, les soldats français et européens sont des camarades dans un même combat contre le radicalisme inhumain et l’extrémisme violent», a déclaré le Premier ministre malien à l’issue de l’entretien avec M. Macron.
La semaine dernière, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a par ailleurs souhaité un financement par les Nations unies de la force africaine antiterroriste du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad). Le sommet des pays d’Afrique de l’Ouest samedi au Burkina Faso devrait également appeler à une mobilisation internationale accrue face au terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. Les propositions issues de la rencontre de Ouagadougou seront présentées à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre. Mais au Conseil de sécurité, certains pays membres permanents considèrent que le financement de la force G5 créée à l’initiative de la France ne peut pas incomber à la communauté internationale dans son ensemble mais aux pays de la zone affectée par les menaces terroristes, d’une part, et à l’Union européenne, d’autre part. La situation du Burkina Faso est devenue à ce stade des plus préoccupantes et il apparaît plus que nécessaire de revoir le dispositif de la force armée conjointe chargée de la lutte contre les groupes extrémistes, d’où l’insistance du secrétaire général de l’ONU pour une approche globale du problème.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes terroristes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU. Un accord de paix censé isoler définitivement les terroristes a été signé en 2015, mais les violences se sont propagées du nord au centre du pays, malgré le renforcement, il y a quelques mois, de la présence de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma). Quatorze passagers d’un autocar ont été tués la semaine dernière dans le centre du Mali lors de l’explosion d’une mine artisanale au passage de leur véhicule.

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