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Le chef de file de l'opposition au Mali «va bien»

Les négociations avec ses ravisseurs se poursuivent

La nouvelle a été communiquée hier. Le chef de l'opposition malienne, candidat aux élections législatives du 29 mars dernier, Soumaïla Cissé, enlevé par des éléments du groupe jihadiste de Ahmadou Kouffa, au centre du Mali, «se porte bien», selon sa propre formation politique qui a indiqué vendredi soir que des négociations sont toujours en cours avec les ravisseurs afin de parvenir à un terrain d'entente. En guise de bonne volonté, lesdits ravisseurs ont consenti à relâcher tous les membres de la délégation qui se trouvaient en compagnie du chef du parti Union pour la République et la Démocratie (URD). Seul, Soumaïla Cissé est encore entre leurs mains, désormais. Agé de 70 ans, il a été enlevé le 25 mars dernier, au moment où il faisait campagne, avec son équipe d'une douzaine de mem-bres du parti, dans son fief électoral de Niafounké, relevant de la région de Tombouctou, au nord du Mali. Au cours de l'attaque du convoi, le garde du corps de Cissé a été tué et deux membres de la délégation plus ou moins blessés.
Tout indique que les assaillants appartiennent au groupe de Ahmadou Kouffa, chef de cette formation très active au centre du pays et affiliée à Al Qaïda, selon des sources sécuritaires et des observateurs locaux. Au moment même de leur opération, ils ont libéré cinq prisonniers dont les deux blessés puis ils ont procédé au même geste, jeudi dernier, permettant à 8 autres membres de la délégation de quitter le lieu de leur détention.Tel est, en substance, le contenu délivré dans un communiqué par l'URD qui indique, par-là même, que seul Soumaïla Cissé demeure, pour l'instant, prisonnier des ravisseurs. Ces faits ont cependant permis de nourrir la conviction que le chef de l'opposition malienne serait en bonne santé, après plusieurs jours d'inquiétude sur l'intention réelle des auteurs du rapt. Le gouvernement malien a aussitôt salué ces mesures qui, note-t-il, augurent d'une issue heureuse pour la libération très prochaine» du leader de l'opposition au Mali. Il en profite pour «remercier toutes les personnes de bonne volonté, politiques, civiles et religieuses, à l'oeuvre depuis son enlèvement» et «appelle incessamment ses ravisseurs à rendre Soumaïla Cissé à son pays, à sa famille et à son parti, sain et sauf». Répondant par avance à certaines interrogations, le porte-parole de l'URD Demab Traoré a écarté catégoriquement la thèse selon laquelle une rançon aurait été versée en ce sens et il a insisté sur le fait que les «négociations se poursuivent normalement» sous l'égide du maire de Niafounké et d'un collège de notables de la région de Tombouctou. Au lendemain du 1er tour des législatives, Souymaïla Cissé, déjà détenu par le groupe jihadiste, a été élu mais les inquiétudes restent vives car c'est la toute première fois qu'une figure d'une telle envergure se retrouve aux mains des factions terroristes au Mali qui doit poursuivre, dimanche 19 avril, le processus électoral.

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