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Neuf mois de combat voient Haftar encore aux portes de Tripoli

Le langage des armes à l’épreuve de la diplomatie

Le Conseil de sécurité n’a pas manqué d’exprimer sa profonde inquiétude devant ce qu’il considère comme une escalade de la violence dans ce pays et il a réitéré son attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité de la Libye.

Au cours de sa dernière réunion consacrée à la crise libyenne, voici une semaine, le Conseil de sécurité de l’ONU a pris connaissance du rapport de l’envoyé spécial du secrétaire général Antonio Gutteres, Ghassan Salame, sur la situation qui prévaut actuellement, avec la poursuite des combats aux portes de la capitale, Tripoli.
Le Conseil de sécurité n’a pas manqué d’exprimer, à cette occasion, sa profonde inquiétude devant ce qu’il considère comme une escalade de la violence dans ce pays et il a réitéré son attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité de la Libye. Dans le communiqué qui a sanctionné cette réunion, le Conseil de sécurité a condamné la violation de la résolution relative à l’embargo sur les armes, appelant toutes les parties au conflit à mettre fin à l’escalade et à se conformer aux exigences d’un cessez-le-feu. Dans ce même document, il a renouvelé son soutien au chef de la Mission onusienne en Libye ( Manul ), Ghassan Salamé, ainsi qu’à la feuille de route qu’il avait présentée, en décembre dernier, devant cette même instance. Comme il a également affirmé sa confiance dans la démarche du médiateur qu’il juge capable de trouver une solution au conflit libyen. En outre, le Conseil de sécurité n’a pas manqué de renouveler son appel à l’ensemble des parties au conflit pour agir de manière constructive en vue de réaliser l’unification des institutions militaires et économiques du pays, la mise en place de forces de sécurité relevant d’un gouvernement civil et celle d’une Banque centrale.
Toutes ces recommandations vont dans le sens d’une solution consensuelle qui pourrait découler du dialogue inclusif pour lequel militent, depuis plusieurs années, le groupe des pays voisins de la Libye et à sa tête l’Algérie qui n’a ménagé aucun effort afin de parvenir à cette solution. Si l’unanimité semble acquise au vu et au su du communiqué du Conseil de sécurité de l’ONU, la réalité du terrain est toute autre, puisqu’il est de notoriété publique que le pays est en proie à une guerre par procuration que se livrent plusieurs parties étrangères au détriment du peuple libyen. Le soutien apporté à l’offensive du général à la retraite Khalifa Haftar contre Tripoli et le gouvernement d’union ( GNA ) reconnu par la communauté internationale a rendu la situation éminemment complexe. Quant aux manœuvres qui caractérisent la préparation de la conférence de Berlin, censée résoudre le problème, il va de soi qu’elle s’est condamnée par avance à l’échec en excluant l’Algérie et la Tunisie, pays voisins directement impactés par le conflit et donc concernés au plus haut point par son dénouement. Tel est, sans doute, le but visé par certaines parties qui prétendent agir dans le sillage de la solution onusienne mais travaillent en réalité à la réalisation de leurs propres intérêts.

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